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L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail.

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O.S.T

O.S.T
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L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Empty
MessageSujet: L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Icon_minitime25.09.12 19:41


L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Books1

O.S.T : Objet Sexuellement Transmissible

pseudo, prénom ▽ ecrire ici.
age ▽ 17 ans
localisation ▽ Paris
groupe désiré ▽ écrivains passionnés

tes écrits.

Le soleil essayait vainement de combattre les épais nuages londoniens pour imposer ses rayons lumineux et réchauffer la métropole. Bien que pour une fois, il ne tombait pas une légère bruine, traître, qui vous trempait de la tête aux pieds sans que vous vous en rendiez compte et ayez le temps de dire « élémentaire mon cher Watson ». Les gens s’activaient dans les bureaux, et marchaient d’un rythme soutenu dans les rues. Bref. On pouvait dire sans la moindre hésitation que c’était une journée en Angleterre totalement normale. Les crimes continuaient à être commis, rendant fou tout Scotland Yard et plus spécialement notre cher détective inspecteur Lestrade qui jonglait entre les scènes de crime, les interrogatoires des témoins et des suspects, l’exploration de pistes qui s’avéraient être au final des impasses, et avec la montagne de paperasse qu’il avait à faire avant trois jours. Et malgré la complexité du meurtre et ce qu’affirmait Sherlock sur son faible QI – même si Greg était loin d’être l’idiot que le détective consultant prétendait qu’il était – il ne voulait pas faire appel à ce dernier. Il pouvait très bien régler ces cas tout seul. Après tout, il n’était pas devenu haut gradé au Yard pour rien. Et en parlant de l’insupportable Holmes…
Un grognement sourd, d’exaspération et d’énervement, se fit entendre au 221B Baker Street. Et bien que celui-ci avait été quelque peu étouffé, il fut assez fort pour faire sursauter la pauvre et chère Madame Hudson dans son appartement, renversant sa tisane au réglisse sur son tapis aux motifs des années 60. Elle se contenta de secouer la tête, un peu lasse de tout le cirque que son locataire faisait chaque jour, même si cela ne l’empêchait pas de l’adorer. Résignée, elle alla simplement dans sa cuisine chercher de quoi éponger ce qui était tombé au sol.


Sherlock en avait plus qu’assez. Marre, il en avait marre. Et ce n’était pas peu dire. Mycroft commençait réellement à être pesant, lourd, étouffant. Il ne pouvait pas faire un pas dans la rue sans qu’il ne voie un de ses sbires le surveiller, l’observer et même pire parfois : le suivre n’importe où, où qu’il aille. Vous me direz que toute cette esprit harceleur, presque psychopathe, de son grand frère était loin d’être nouvelle, alors pourquoi cette explosion soudaine de la part du détective consultant ? En effet, il venait de trouver une caméra dans le salon, son salon, planquée dans la bibliothèque. Enfin, « planquée » était un bien grand mot. Il ne lui avait pas fallu plus de deux minutes et trente sept secondes pour découvrir le tout nouveau gadget, et seulement une minute et treize secondes pour déduire de qui cela pouvait bien provenir. Pas Moriarty, tout simplement parce qu’il aurait instantanément su que c’était un effort inutile, puis le jeu n’en devenait que plus morne. Non plus Lestrade, parce que lui, au contraire de tous ces gens qui se prétendaient génies, respectait la notion d’intimité, et ne voyait pas l’intérêt d’espionner son aide pour les cas trop difficiles. Et comme ses deux seules autres connaissances vivaient avec lui, plus ou moins, cela ne laissait donc que Mycroft comme suspect. Sans ajouter que c’était totalement son genre d’user de son pouvoir, son autorité, pour s’en servir à des fins personnelles, surtout lorsque cela concernait son cher petit frère.
Le jeune Holmes fourra avec énervement cette maudite caméra dans le four à micro-ondes pour avoir le plaisir de la voir exploser. Observant sadiquement le petit appareil tourner et souffrir dans cette prison de plastique, il réfléchit intensément à une solution pour éloigner son frère. Il est vrai qu’ils n’étaient pas très proches, et par conséquent Sherlock n’avait pas une profonde connaissance de sa vie intime. Néanmoins, après environ trente ans de vie commune, il savait à peu près ce qui retenait son attention, en gros : les gâteaux et les hommes. Avec un sourire narquois, le cadet se souvint de l’intérêt pour le détective inspecteur que son frère avait essayé de dissimuler, lorsqu’il était venu envahir, une fois de plus, une scène de crime. Et il pouvait affirmer que Mycroft n’avait personne en ce moment. Le sociopathe eut un sourire victorieux quand le satané gadget rendit l’âme dans un plaisant boum et qu’il opta pour un plan d’attaque.


Le sergent Sally Donovan soupira bruyamment pour la énième fois aujourd’hui, accoudée à son bureau. Son supérieur la désespérait. Bien qu’il ne le montrait pas ouvertement, qu’il le cachait derrière son air habituellement jovial, elle voyait bien qu’il était las, qu’il s’ennuyait de son statut de célibataire. Et dire qu’il ne faisait aucun effort pour se trouver un rencard convenable… Il était vraiment un cas social. Regardant l’inspecteur par la vitre qui les séparait, et poussant un dernier soupire, elle se décida à prendre les choses en main, personnellement. Sa moue d’exaspération se transforma alors en grimace malicieuse, sûre d’elle. Elle attrapa une autre pile de dossiers, et se leva gracieusement de sa chaise inconfortable pour se diriger vers le bureau de l’homme qui occupait en ce moment ses pensées. Elle déposa cette quinzaine de fichiers sur le meuble en bois, à côté d’une autre colonne déjà bien garnie. Greg qui commençait à avoir une crampe de la main droite à force d’écrire comme un taré – parfois il avait l’impression d’être une de ces célébrités qui signaient cinquante autographes toutes les trente secondes – gémit en voyant tous ces ennuyeux papiers s’accumuler. Il jeta un regard désespéré et suppliant à sa subordonnée, qui se contenta de glousser et hausser les épaules lui signifiant qu’elle n’y pouvait rien. Il passa une main fatiguée dans ses cheveux poivre et sel et marmonna dans sa barbe qui ressemblait fortement à « Tu me détestes, Sally… », ou quelque chose dans le même style. Il pouvait tellement se comporter comme un gamin des fois, ce qui contrastait avec la maturité dont il essayait de faire preuve la plupart du temps. Celle-ci ricana, sans un mot mais n’en pensant pas moins. Si seulement il savait… Et quoiqu’on en dise, elle aimait beaucoup son supérieur, qui était un inspecteur hors pair et un très bon patron. Elle connaissait quelques contacts dans son répertoire qui allaient devenir très utiles.


____________________________________


On dit souvent que c’est notre histoire qui nous fait tel ce que nous sommes aujourd’hui. Oui, c’est bien ce que conte la citation. Mais je ne dirai pas que c’est le cas de ce cher Nathanaël. Non, je dirai plus que c’est ce qu’il est réellement qui a écrit son histoire. Un peu comme l’exception qui confirme la règle, si vous voulez vraiment mettre un nom dessus. Car il aurait pu avoir une vie merveilleusement tranquille et paisible, bercée par l’argent de sa famille, de son père, s’il n’était pas allé chercher les problèmes. Oui, car pour une fois ce n’était pas les ennuis qui étaient venus à lui, mais bien l’inverse, lui étant allé à leur encontre …


James Jr. est né en causant la mort ; déjà elle l’entourait … Sa mère, d’une santé naturellement fragile, avait déjà fait deux fausses couches avant de tomber enceinte du futur nouveau né. Alors que pendant les six premiers mois de la grossesse tout se passait étonnement – presque anormalement – bien, cela a commencé à se gâter vers la fin. Sa santé a décliné à une vitesse hallucinante, proportionnellement à la croissance du bébé qu’elle portait. Les médecins disaient qu’il « aspirait » sa vie. Au huitième mois, cela n’était plus possible. La jeune femme – oui parce qu’elle n’avait que 29 ans – ne tiendrait pas un troisième mois dans ces conditions. Il fallait que le chef de maison – soit James Senior, le père – prenne une décision rapidement, sinon cela allait coûter la vie de sa femme et son potentiel futur enfant. Ne pouvant pas sauver les deux, c’était un choix difficile qui s’ouvrait à lui, pourtant il ne lui fallut pas plus d’une journée pour se décider : il privilégiait la vie de son fils ; apparemment la lignée de sa famille comptait plus pour lui que l’amour d’une belle femme – car elle était effectivement très belle. Il faut dire les Rosenthal étaient des gens importants dans la hiérarchie anglaise depuis des décennies. Enfin … On ne sait pas le temps exact, mais James senior se plaisait à exagérer les faits, en tout cas c’est ce que l’on pensait.

Mais le nouveau père regretta presque immédiatement son choix. À peine trois mois après la naissance de Nathanaël – et donc la mort de sa femme –, il se rendit compte qu’elle lui manquait atrocement, plus qu’il n’aurait pu le penser. Il se blâma pour cela, et il se mit tellement à culpabiliser qu’il ne trouva pas d’autres solutions que de rejeter toute sa rancœur, sa tristesse et sa haine sur son fils unique. Pourtant ce dernier ne parut pas plus ébranler que cela des pensées horribles que lui portait à présent son père. Les gens disaient que c’était parce qu’il était trop petit pour comprendre, mais un enfant est très bien capable de ressentir et traduire les émotions et sentiments des êtres qui leurs étaient proches, et Nathan était loin d’être bête. Il avait très bien compris ce que son père lui reprochait et pourquoi.

Il y avait plusieurs raisons pour lesquelles James senior s’est très vite rendu compte de son « erreur » que d’« assassiner » la jeune femme. En plus d’avoir hérité de sa santé fragile, James Jr. s’est révélé être un épileptique, et pas un « petit », non un de « premier ordre ». Il lui arrivait souvent de faire des crises, en fait dès qu’il ressentait une émotion un peu trop forte. Et la première étant le stress. Et nombreux sont les médecins que les Rosenthal consultèrent, mais c’était une maladie bien évidemment incurable. Et la seule qu’ils pouvaient vraiment faire c’était leur prescrire des pilules faites pour éviter les crises, ou les atténuer. Autant dire que ce n’était pas très efficace. Comme tout épileptique « digne de ce nom », Nate était une personne particulièrement lunatique – chose qui s’approchait presque de la double personnalité et/ou de la schizophrénie – bien qu’il ne restait encore qu’un enfant. D’un naturel assez calme, il pouvait soudainement devenir très violent.


Flash Back – 1984, midi à la cantine de la maternelle.

Nathanaël faisait la queue avec les autres élèves du même niveau pour pénétrer dans le self pour pouvoir après se sustenter. En d’autres termes : bouffer. Patiemment en attendant son tour, il regardait les enfants jouer dans la cour. Observer, c’était une chose qu’il savait très bien faire. Analyser, encore plus. Déjà pour son âge, il était une personne réellement intelligente. Était-ce dû au fait de l’importance de sa famille et donc à sa stricte éducation, une particularité de sa maladie, juste parce qu’il était comme ça – si l’on peut le dire ainsi ? Nul ne le savait, mais les faits étaient les faits, et enfin de compte, c’étaient les seules choses qui importaient. La queue n’avançait jamais très rapidement, et cela laissé le temps au petit garçon de « contempler la bêtise humaine », comme il aimait le dire. Les gens se ressemblaient plus qu’ils ne le pensaient. Déjà à cet âge, les garçons se battaient entre eux pour une question de pouvoir – oui, le pouvoir encore et toujours – ou bien pour faire les beaux devant les filles. Se pavaner comme des paons … Et elles, elles s’y plaisaient et faisaient semblant de se rendre compte de rien. Après, elles leur offraient une sucette – sans arrières pensées bien évidemment, ce ne sont que des enfants –, leur faisaient un bisou sur la joue et repartaient en gloussant. Nathan ne put s’empêcher de retrousser ses lèvres dans un rictus semi de dégoût et semi d’« amusement ». La bêtise humaine, dans tous les sens du terme … Bien sûr il n’utilisait pas ces mots mêmes, mais cela s’en rapprochait et c’était l’idée. Après un dernier regard méprisant vers les « dindons » qui ornaient magistralement la – basse – cour de récréation, il s’engagea dans la cantine.

Comme à son habitude, il était installé sur une table pour deux, seul dans un coin de la salle. Comme on le dit si bien : « vaut mieux ne pas être accompagné que mal accompagné ». Lui, c’était une expression qu’il se plaisait à appliquer, et qu’il faisait très bien dans un même temps. Il portait une oreille distraite à ce qu’il passait dans le self, voire il s’en foutait complètement. D’ailleurs, on y dû se reprendre à six fois avant que James junior ne se rende compte qu’on lui adressait la parole. « Hé Rosenthal, j’te cause ! » Il leva patiemment la tête, apportant une pomme de terre qui n’avait pas si l’air mangeable que cela à sa bouche. « Tu devrais surveiller ton langage Parker, sinon tu risques d’avoir des problèmes. » Bien évidemment qu’il l’avait dit d’une manière sarcastique, et lui faisant bien comprendre qu’il en avait strictement rien à cirer de ce qu’il voulait lui dire. Une conséquence de son intelligence déjà un peu trop développée, cela faisait de lui quelqu’un d’hautain et de méprisant. Dans un même temps, ce n’était pas complètement injustifié. Parker était un grand black, le plus grand de l’école, du style grosse brute à martyriser les plus petits que soi. Méprisable aussi, mais certainement pas de la même manière. Ce dernier gonfla la poitrine, croisa les bras sur son torse et leva le menton, dans un signe de colère. « Parle moi ap’ comme ça, Rosenthal ! Sinon c’toi qui risques d’avoir des bailles ! » Il soupira et coupa son steak. Cette manière de parler des bas quartiers l’exaspérée très fortement. Pourquoi devait-il côtoyer des gens comme lui alors qu’il venait de la haute société ? Sans lever les yeux : « Que me veux-tu, Parker ? » La question que l’autre attendait. Il s’affaissa et posa les deux mains sur la table à manger, un sourire en coin et de supériorité se formant sur ses lèvres. Nathanaël l’aperçut du coin de l’œil, et il ne sut pourquoi, mais cela l’énerva très particulièrement. Il n’avait aucun droit de se croire au dessus de lui. « Donne moi ta pomme. » Le blondinet s’arrêta de manger et planta son regard dans celui de son interlocuteur, il retroussa dans un même temps ses lèvres, ce qui signifiait qu’il était à présent entre le mépris et la colère. « Et pourquoi ferai-je cela, Parker ? » « Arrête de parler comme ça, t’me fais chier, tes « Parker » me foutent les boules. Et tu m’files ta pomme parce que j’te l’ai dit, c’tout. » Nathan le regarda méchamment, avec un sourire à donner froid dans le dos. D’ailleurs, Parker eut la chair de poule pendant un bref instant mais il essaya de le cacher rapidement. Puis il retourna à sa nourriture en ignorant complètement la grosse brute à ses côtés qui commençaient à s’impatienter. Il parlait de plus en plus fort, mais le jeune Rosenthal avait décidé de ne pas l’entendre alors il ne l’entendait plus. C’est une chose qui était très pratique chez lui, il pouvait bloquer toute nuisance extérieure si l’envie l’en prenait. Mais ce n’était pas du goût de Parker qui à présent criait comme un chanteur de hard rock et tapait du poing près du plateau de James. Les yeux de celui-ci commençaient à se retourner de sorte qu’on ne voyait pratiquement plus que le blanc, et il clignait presque systématiquement. Soudainement, ce dernier d’un geste très calme et calculé, il attrapa fermement son couteau dans la paume de sa main et le planta dans la poitrine du gêneur. Il le retira presque immédiatement et coupa sa viande calmement avec, comme si c’était la chose la plus normale du monde, alors que le sang de la victime trônait sur la lame, pendant que ce dernier gueulait tel un porc qu’on était sur le point d’égorger.

Fin du Flash Back.


Il fallait dire que Nate adorait les pommes … Bon okay, c’était un geste un peu disproportionné par rapport à la situation, mais quand quelque chose ne lui plaisait vraiment il avait tendance à l’exprimer très clairement et alors, il ne fallait pas insister, sinon vous voyez très bien où ça menait. Et je pense que vous l’aurez compris, ce retournement de pupilles ainsi que ce clignement saccadé des paupières est le signe qui indique qu’il est en crise. Oui, car chaque épileptique a un geste bien distinct qui signifie qu’il faut faire attention. Dans ce genre de circonstances, ils ont tendance à se déshabiller, monter sur les meubles et avoir des actes violents envers eux-mêmes. Évidemment cela dépend des épileptiques, mais je parle bien de en général. Bref. Il y a aussi quelques règles « d’or » lorsqu’un est en pleine crise. Ne pas lui tourner le dos à vos risques et périls – voyez comme ils peuvent devenir violents, alors c’est encore pire quand vous ne le voyez pas –, ne pas le fixer dans les yeux et surtout ne pas le toucher … Bien sûr, il y en a qui ont fait les beaux et n’ont pas écouté ces brillants conseils, vous découvrirez par vous-mêmes ce qu’il s’est passé ensuite … Mais revenons-en à nos moutons.

Vous vous posez sûrement la question alors je vous répondrai même si cela n’a pas vraiment d’importance. Oui bien sûr que Nathanaël a eu quelques problèmes suite à cet acte dépourvu d’humanité. Mais aussi important qu’était James senior, ce dernier n’a pas eu trop de difficulté à faire taire cette histoire. De plus, c’était la fin de l’année et il partait de l’école pour rentrer au niveau supérieur. De son père, il s’attendait à prendre une énorme rouste, mais rien de tout cela. Il avait l’habitude de se faire frapper par son père – non qu’il soit battu, mais sa stricte éducation venait surtout des brusques et violents gestes que son père avait envers lui –, mais alors qu’il s’imaginait être puni comme il ne l’avait jamais été, son paternel ne lui dit rien de particulier. Juste un regard d’étonnement et quelque peu de peur … Enfin bref, cela n’a pas changé non plus trop ses relations avec les autres, puisque la plupart du temps il était toujours tout seul. Fait déjà dû à son caractère asocial et en plus son père voulait qu’il soit parfait. Alors il passait son temps ou à étudier ou à jouer du piano. Aaaaah le piano. Qu’est-ce qu’il en faisait bien, mais qu’est-ce qu’il détestait cela ! En fait, ce n’était pas tout à fait vrai, ce n’était pas le piano qu’il haïssait réellement. C’était le fait qu’on l’ait obligé à en jouer, et de fil en aiguille il se mit à ne plus pouvoir supporter cet instrument. Il aimait être en pleine possession de ses choix. Quel gâchis, car il avait un talent inouï pour la musique. En réalité, Nate a toujours eu une âme d’artiste, et encore plus pour la peinture – le dessin – que la musique. Mais son père lui avait rentré dans la tête que c’était une activité pour les perdants, et que les Rosenthal avaient toujours été des gagnants et que cela n’allait pas changer de si tôt. Les perdants et les gagnants … James senior se faisait à malin plaisir à rappeler chaque seconde de son existence la différence entre les deux, la limite qui les séparait. Le fait qu’il fasse parti des gagnants était presque plus important que sa propre vie. Pardon ! Lui et tous ses proches. Et à force de le lui répéter, le petit Rosenthal s’est mis à le croire dur comme fer. Alors même s’il avait envie de faire un croquis « de rien du tout » il se l’interdisait, aussi douloureux qui cela pouvait être. Mais vous savez comment sont les choses, plus on vous fait un lavage de cerveau, plus il y a de très forts risques qu’un jour ça pète et fasse beaucoup de casses.


Entre la maternelle et la primaire, les choses ne changèrent pas trop pour les Rosenthal. Ils restèrent fidèles à eux-mêmes, à leur position. Le seul vrai changement qui s’effectua dans la vie de James junior n’était pas – non – son passage de niveau, ça on s’en balance un peu à vrai dire, mais sa rencontre avec une personne qui lui fut tout de suite très spéciale. Je sais ce que vous pensez. Vous pensez qu’il a rencontré une jolie petite fille, qu’il a eu le coup de foudre et que leur amour le sauvera d’une suite terrible de son histoire s’il avait continué sur ce chemin là. Et bien non, pas du tout. On peut dire que c’était un coup de foudre, en quelque sorte. Mais ce n’était pas envers une fille et ce n’était pas par rapport à un quelconque sentiment amoureux. Ce petit autre garçon se prénommait Myron et il faisait parti de la famille des Wayland. Nathan le remarqua rapidement car il était assis sur un banc, seul, installé de manière à ce qu’il ait une vue sur tout l’ensemble de la cour … et des gens. Il semblait les observer attentivement. Rosenthal Jr. ne put s’empêcher de faire le rapprochement avec lui. Quoiqu’il n’avait pas cette expression de dégoût affichait au coin de ses lèvres – comme lui –, mais plutôt une attitude de lassitude et mélancolie. C’était bien la première fois qu’il s’intéressait à quelqu’un. Et même si ses tripes lui disaient d’aller lui parler, il ne l’aborda pas tout de suite. Pourquoi ? Lui-même il ne sait pas trop. Peut-être une histoire de fierté : il avait toujours été un solitaire et c’était se remettre en question que de changer ses habitudes. Enfin osef. En tout cas la situation ne bougea pas plus pour le moment. Jusqu’à un soir particulier qui restera jamais à graver dans la mémoire des jeunes hommes.


Flash Back – 1985, quatre heures et demi à la sortie des cours.

On était en Décembre, lors de ces fameux jours où il faisait nuit noire à à peine quatre heures de l’après-midi. Nathanaël et Myron avaient beau n’avoir que cinq ans, ils rentraient déjà tout seuls après l’école. Leurs responsables légaux étaient bien trop occupés … et ils étaient bien assez grands pour pouvoir rentrer par leurs propres moyens. C’est ce que disaient leurs parents. C’est juste qu’ils n’avaient pas envie de s’encombrer un peu plus de corvées … Corvées que représentaient leur enfant. Enfin bref. Myron, les bras chargés par des chouquettes, avait pris le chemin pour rentrer chez lui bien sagement. Vrai que la nuit était déjà tombée, mais il n’était pas plus inquiet que cela. Allez savoir pourquoi. Encore pour Nate on pouvait comprendre, il aimait aller à l’encontre de problèmes, mais le jeune Wayland … Enfin … Cela ne manqua pas : il se fit vite entouré par une bande de gamins des rues qui ne devaient pas être plus vieux que treize ans. Menaçants, ils souriaient effrontément avant de sortir leurs cutters. Comme on aurait pu s’y attendre, le gamin aurait du hurler de peur, ou bien être tétanisé, ou quelque chose dans le style. Non, mais rien. Il ne se laissa pas perturber et se contenta seulement de finir de mastiquer et avaler la pâtisserie qu’il avait dans la bouche. Les voyous ne se démontèrent pas pour autant et se rapprochèrent dangereusement de l’enfant. Bien sûr, ils savaient ce qu’ils voulaient. Ils étaient à la recherche d’argent, et Myron était la cible parfaite. Cela se voyait parfaitement qu’il était plein aux as, enfin ses parents quoi … Alors, on pouvait aisément deviner qu’ils étaient là ou pour le dépouiller ou bien pour le kidnapper et demander une rançon. Vu leur pauvreté … Mais on percevait aussi très bien que ce n’était pas des professionnels. « Hé petit, vide tes poches et montre nous ce que tu as. » L’interpelé se contenta de déguster sa dernière chouquette, pour se lécher les doigts, chiffonner le papier et le jeter en boule dans une corbeille non loin de là. Il devait être bon en basket. Jusque là il avait ignoré leur présence, mais il se retourna enfin vers eux plantant ses yeux dans ceux du plus grand qui semblait être le meneur. « Un s’il te plait ne vous tuerait pas. D’ailleurs vous pouvez baisser vos armes, vous n’en avez pas besoin. » Un peu pris de court, les adolescents le regardèrent bouche bée et obtempérèrent. Le petit garçon leur sourit et fouilla dans son sac pour y a sortir 500 livres et leur donner, ainsi que son téléphone portable – et ouais dans les familles riches on a des portables très tôt. Ils les prirent d’une main mal assurée avant de le regarder avec un air abasourdi et se casser en courant après. Myron soupira : « Vraiment, ils ne savent pas dire merci. »

Le vent s’engouffra brusquement dans la ruelle comme si elle était poursuivie par un quelconque démon, ébouriffant les cheveux courts et noirs du petit Wayland. Il ferma les yeux et profita de sa caresse sur son visage. Mais il les ouvrit bien assez vite quand il entendit un bruit de pas derrière lui. Il se retourna, absolument pas apeuré, mais au contraire plutôt amusé et intéressé. Il tomba ainsi nez à nez avec – vous auriez pu vous en douter – Nathanaël. Ce dernier le fixait sans bouger, sans laisser transparaitre une émotion, on aurait pu dire qu’il était mort, seuls ses yeux qui « vibraient » tels une lueur maligne presque malsaine le trahissaient. Aucun des deux ne prit la parole en premier, ils se turent. Le silence installé entre eux n’était pas désagréable, à l’inverse, il était plutôt confortable. Pourtant, les deux enfants dans une même situation n’adoptaient pas les mêmes expressions. L’un avait un sourire chaleureux affiché sur le visage – presque bienveillant –, alors que l’autre maintenait son masque d’impassibilité. On aurait dit que même le vent hésitait à se manifester, peur de casser cette ambiance étrange qui s’était installée entre les deux. « Tu n’avais vraiment aucune intention de venir m’aider, n’est-ce pas ? » Ce fut Myron qui brisa ce moment de silence entre eux, mais qui n’était pas pour autant tendu. Son sourire s’accentua quelque peu à la fin de sa phrase. En apparence, l’expression de Nathan n’avait pas changé, mais si on y regardait de plus près, on pouvait apercevoir assez nettement qu’il avait froncé les sourcils. « Tu n’avais pas l’air d’en avoir besoin. » Comme s’il se fut possible, le brun éclata d’un sourire encore plus grand. Presque rieur. « Touché » Cette fois ci, notre héros laissa tomber son masque habituel d’insensibilité et afficha très clairement un air de surprise. Bah oui, parce qu’après tout il n’avait que 6 ans. « Bah tu me poses pas des questions ? » « Quel genre de questions ? » « Je ne sais pas … Les questions habituelles : « Si j’en avais eu besoin est-ce que tu serais venu m’aider ? », par exemple. » « Ne penses-tu pas qu’on referait la vie qu’avec des si ? »

Fin du Flash Back.


Si vous voulez vraiment mettre un mot sur la relation de Myron et Nathanaël – oui car ils devinrent peu de temps après, très vite enfin de compte, amis – ils étaient un peu comme le ying et le yang. Leur manière de pensée était quelque peu similaire, mais Wayland serait le côté blanc et notre héros le côté obscur de la force, d’une manière métaphorique. Il est sûrement la personne qui faisait pencher la balance pour que Nate ne devienne pas complètement fou non plus, s’il ne l’était pas déjà.
Leurs années de primaires ont été plutôt calmes, rien de spécial à noter – ouais plutôt à écrire dans ce cas là – donc nous n’allons pas trop nous attarder dessus.
Juste quelques petites choses à remarquer, dont le fait que l’envie de dessiner, et notamment de peindre, chez le jeune Rosenthal se faisait de plus en plus grande. Mais son père le lui interdisait fortement, durant son temps libre il l’obligeait, ou à étudier encore plus – être le meilleur partout –, ou à se perfectionner au piano. Un jour, alors qu’il était rentré à l’insu de son fils dans sa chambre, il découvrit de nombreux croquis et origamis. Très habile avec ses mains, il donne l’impression d’être toujours en activité avec, et quand elles ne sont pas occupées, il joue sur un piano imaginaire, tel un tic. Je vous laisse imaginer la réaction du paternel et la punition que Nathan reçue. Malheureusement cela eu l’effet inverse sur lui, ceci ne fit que renforcer sa passion pour tout ce qui était dessin. Mais cela était prévisible et il l’aurait pu l’éviter s’il avait été un peu à l’écoute de son fils. Mais non, chez les Rosenthal on a toujours été très égoïste, très centré sur soi-même.
De plus, c’est lors de ces années que l’horreur de Nathanaël pour l’ennui commença à naitre. Car même si à présent il avait un ami avec qui il pouvait être lui même sans être juger ou que l’autre s’enfuit en courant, avec qui il pouvait partager plein de choses ou quand bien même que des conversations, il n’avait rien d’ « amusant » à faire. Sa vie se résumait à cela : école, piano et dessiner en cachette, dernière chose qui se faisait de plus en plus rare car le flicage de son père grandissait de jour en jour. Est-ce qu’il s’inquiétait sincèrement pour son fils à cause de son épilepsie, symptômes qui étaient de plus en plus présent et qu’il cachait son inquiétude – dans ce cas il le cachait très bien – ? C’est vrai qu’une infernale routine avait été mise en place, mais un événement très important à la fin de sa scolarité de primaire arriva. Un des moments les plus déterminants de sa vie, encore plus que son premier meurtre ou tout autre chose.


Flash Back – 1990, un vendredi soir à dix-huit heures.

Remontant les marches une par une avec une lenteur affligeante, de son éternelle démarche de supériorité habituelle qu’il n’essayait pas de masquer quand personne ne se trouvait dans les parages, il arpentait les escaliers de son établissement scolaire en quête de son carnet de correspondance qu’il avait oublié par « inadvertance » dans la salle de son dernier cours. Il n’avait absolument aucune envie de rentrer chez lui et écouter toute la soirée son père lui démontrer la haine qu’il lui portait. Non que l’amour de son seul parent lui importait ou quand bien même cela lui manquait – de toute manière je vous rétorquerais qu’une chose ne peut pas nous manquer lorsqu’on ne la jamais connue – c’est juste que cette attitude qu’il qualifiait de puérile, en tout cas non mature et exaspérante, le fatiguait plus que nécessaire ; et puis, merde à la fin, il n’avait pas que cela à faire d’entendre un vieux toqué cracher, tel le venin d’un serpent, sa rage non contenue. Mais ce n’était pas non plus la seule raison de pourquoi il restait plus longtemps que prévu dans un endroit que d’habitude les jeunes haïssent. Tout le monde – élèves, professeurs et même administration comprise – avait déserté les lieux depuis un certain temps déjà. Oui, Myron aussi. Cette petite errance le vendredi soir n’était fort pas inhabituelle, et quand bien même les deux enfants étaient proches, ce dernier le connaissait très bien, et comprenait, respectait son envie de solitude dans ce genre de moments. Une fois les bâtiments de l’école complètement vidés, qu’il n’y avait pas ce brouhaha constant qui était tel qu’on pensait étudier, vivre dans un poulailler rempli non de poules mais d’oies, Nathan appréciait grandement l’atmosphère qui s’en rejetait. Étrangement, on pouvait dire qu’il s’y sentait chez lui. Personne n’était présent pour lui dicter sa conduite, ce qu’il devait faire ou ne pas faire. Mais par dessus tout, il avait l’impression que les murs solitaires étaient des miroirs de sa propre personnalité. L’agglo lisse et blanc réfléchissant son « image psychologique », il pouvait passer des heures assis sur le sol en tailleur dans les couloirs à monologuer silencieusement avec son reflet, lorsqu’il était vraiment sûr que personne ne viendrait le déranger, troubler l’ambiance glauque, noire et sombre qui s’y dégageait et aussi que personne le surprendrait dans un tel moment de « folie », car il se doutait bien que ce n’était pas tout à fait normal ce qu’il faisait. En résumé, il s’y sentait libre.
Mais ce soir là c’était légèrement différent. Son père avait invité des gens de la haute société pour faire bonne impression, et en quelque sorte, de la « publicité avantageuse » pour son parti politique. Et oui, les élections régionales approchaient à grands pas, plus rapidement qu’on ne pouvait le penser. Et bien évidemment, James Jr. devait y jouer un rôle primordial, parce qu’en plus de prouver qu’il était un bon leader politique, il devait démontrer que c’était un bon père de famille. Malgré tout, l’enfant avait tenu à respecter ce rituel du vendredi soir coûte que coûte. Surtout que c’était dans ces moments là qu’il en avait le plus besoin ; relaxer avant de devenir le petit garçon parfait, aimable et souriant que toute mère rêverait d’avoir. N’ayant plus beaucoup de temps à consacrer à cet instant précieux, il accéléra le pas. Dans un soupir non dissimulé, il se résigna à ne pas s’éterniser dans la salle de classe et se presser un petit peu plus pour pouvoir enfiler son costume correctement. Il détestait cet habit de clown, mais on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut dans la vie.
Alors qu’il commençait à sauter les marches quatre à quatre pour pouvoir descendre plus rapidement, il entre entendit des bruits non communs à l’étage juste au dessus de lui. Sa curiosité piquée à vif, alors qu’une partie de son cerveau – la raisonnable, celle qui n’avait pas été encore atteinte par la folie de Nate – lui disait de rentrer rapidement chez lui pour pouvoir perfectionner son rôle de petit garçon sage, il rebroussa chemin d’un pas décidé. Les sons se faisaient de plus en plus concret au fur et à mesure de son avancée dans le couloir sombre et qu’on pouvait aisément penser désert. « Une expérience », c’était la pensée rationnelle et logique qu’il eut. Et effectivement, il avait deviné juste. Au dernier étage de l’école, alors qu’il était pratiquement inutilisé, se trouver un grand vieux laboratoire, et en ce moment quelqu’un était entrain de mélanger quelques substances douteuses, les gélifier, les chauffer et tout ces trucs encore inconnus pour lui. Se cachant dans l’ombre de l’ouverture de la salle, il observa attentivement la scène se déroulant devant ses yeux. Il reconnu facilement la personne. Quand bien même elle portait une blouse blanche, qui n’était plus très blanche à présent à cause de toutes ces tâches colorées, et des lunettes de vieux fous qui lui faisaient ressembler comiquement à Einstein, c’était un des profs de l’école. Il ne l’avait jamais eu, mais il avait entendu dire qu’il était un personnage et un pédagogue peu habituel. Et à l’analyser durant tous ces jours d’ennuis, il était arrivé à la conclusion que oui, c’était quelqu’un d’intéressant.
Perdu dans ses réflexions, il avait les yeux dans la vague et ne percevait plus trop ce qui se déroulait. Mais un bruit sourd de casse le fit sortir de sa torpeur. Qui était ensuite suivi presque instantanément par un cri d’agonie. En effet, le professeur avait fait une fausse manipulation et la manche de sa blouse avait prise soudainement feu. Celui grandissait plus vite que prévu et bientôt ce fut tout son vêtement qui était en flamme. L’humain même commença à brûler, et il semblait que rien ne pouvait arrêter le feu de gagner en puissance. Plus il consommait, plus il devenait fort. La victime, son visage déformait par la souffrance et la terreur, tourna brusquement la tête et aperçu Nathanaël qui était toujours entrain d’observer dans le coin. L’adule l’appela à l’aide, le supplia d’agir, faire n’importe quoi, mais il ne l’entendait déjà plus. Il était resté debout dans la même position, ses yeux ne pouvant pas se déplacer de la scène d’horreur qui avait lieu juste devant lui. Il n’était non pas paralyser par la peur, mais par la beauté qu’il trouvait à ce tableau. « Je voyais les flammes le consumer, ses yeux tournés vers le Ciel dans la peur de la mort priant Dieu pour n’importe quel miracle. Tout autour de lui ce n’était plus que cendre et son corps commençait à se fondre dans ce même décor. Mais la vision n’était pas tout. Il y avait aussi cette odeur de chair brûlée qui s’élevait triomphalement dans l’air se joignant à la magnifique scène. Rien n’arrive par hasard. Et je savais que si j’étais là maintenant, c’était parce que Dieu voulait que je voie cela. C’était mon cadeau, un présent de Dieu en personne. »

Fin du Flash Back.

pour finir.

comment as-tu fait pour atterrir ici ? ▽ bazzart ceylavie
pourquoi t'es-tu inscrit(e) sur le forum & qu'en penses-tu ? ▽ Ma passion depuis toujours, depuis que je sais lire et écrire pour être exacte, est d'écrire. Cela peut sembler complètement bateau, mais vraiment écrire tout le temps, tout et n'importe quoi. Mais vraiment tout et n'importe quoi. Alors qu'aujourd'hui je décidais d'arrêter le rpg pour quelques temps, je suis tombée sur ce forum qui est une aubaine, puisque je ne veux pas arrêter d'écrire pour autant. Et ce forum est magnifique, vraiment. J'espère maintenant qu'il est actif.
decris nous ton rapport, & ce que tu penses, de l'écriture ▽ Comme je l'ai dit plus haut, l'écriture représente énormément pour moi. De la fanfiction aux écrits un peu plus intime en passant par le rpg, j'écris tout ce qu'il me passe par la tête. Tellement que cela a été la raison d'une chute scolaire l'année dernière haha. C'est un moyen pour moi, depuis toujours, d'échappatoire et d'exprimer réellement ce que je ressens, à travers des personnages fictifs, ou des gens qui me sont directement liés sur lesquels j'écris. L'écriture est mon intimité… la plus intime, j'allais dire. Ce n'est pas très français et c'est un magnifique pléonasme, mais je pense que vous comprenez l'idée.
ton auteur favori ▽ Emily Brontë et Bram Stocker
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Muffy

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MessageSujet: Re: L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Icon_minitime26.09.12 0:27

AHAH, TOI. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. 702243357 Je t'ai reconnue. (a) & bienvenue. I love you

Sinon... DAVID TENNANT FTW. Ouais, j'ai Smith en signature, mais mon OTD (one true doctor, ooh le jeu de mots) reste Tennant.

Citation :
Alors qu'aujourd'hui je décidais d'arrêter le rpg pour quelques temps, je suis tombée sur ce forum qui est une aubaine, puisque je ne veux pas arrêter d'écrire pour autant.

Oui, j'ai lu ton message, sur Nitwit' et ça me rend triste, un peu. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. 2077153353 Mais je comprends, quand même, et puis on se retrouve ici, alors ! L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. 2598856293
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MessageSujet: Re: L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Icon_minitime26.09.12 9:41

Bienvenue sur le forum ! Je vois en effet que tu as l'air d'être très prolifique dans tes écrits, et c'est vraiment super =)

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Crystal-Ali'J

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MessageSujet: Re: L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Icon_minitime26.09.12 9:46

bienvenue. I love you j'espère que le forum te donnera de nouveau le gout d'écrire, si tu veux des conseils ou autre, nous sommes là. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. 2077153353
En tout cas tout est en ordre, donc je te valide. I love you
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O.S.T

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MessageSujet: Re: L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Icon_minitime26.09.12 10:38

MUFFY Haaaaan, toi. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. 1318558381 Merci beaucoup. Et oui, je m'arrête pour mieux repartir après. De toute manière, on se capte sur facebook. I love you

FAIR MARIANN Prolifique ? Pas vraiment. Enfin j'écris beaucoup tout le temps, mais la plupart du temps il n'y a aucun résultat parce que je détruis l'ouvrage avant qu'il soit terminé. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. 4170629200 En tout cas merci. I love you

CRYSTAL-ALI'J Ça sera avec plaisir. Merci beaucoup ! I love you
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Silk Stocking

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MessageSujet: Re: L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail. Icon_minitime26.09.12 10:44

Bienvenue I love you
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