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Sujet: BLUNIE ♣ 04.02.12 13:07 blunie pseudo, prénom ▽ Blunie (Winnie étant déjà pris visiblement ) / Marine age ▽ vingt-et-un ans. localisation ▽ Nancy, Lorraine, France. groupe désiré ▽ pour le moment, lectrice je pense. tes écrits. Anciens rps Spoiler: Cet air méprisant et supérieur qu’affichait Nathaniel avait toujours profondément agacé Callie. Lorsque sa route avait croisé celle de l’homme, elle avait préféré y faire abstraction, se concentrant sur ses qualités et son physique de rêve. Il était difficile de faire autrement, Nathaniel savait y faire avec les femmes et Callie ne pouvait le nier. Elle s’était prise au jeu, était tombée dans le piège qu’il lui avait tendu et elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. Aujourd’hui, avec du recul, Calypso avait été bien naïve : ce cher Rhodes avait une personnalité agaçante, dépourvue de tout intérêt. Pire, la liste des défauts était si impressionnante qu’elle noyait celle des qualités. En avait-il seulement ? La question méritait d’être posée. Ce type était imbuvable et la seule pensée de s’être offerte à lui dégoûtait aujourd’hui fortement la jeune femme. L’amour était un sentiment dégueulasse, suicidaire et masochiste. Il ne servait à rien d’autre qu’à briser des cœurs et rendre stupide. Leur histoire avait eu moins servi à quelque chose à Calypso : on ne l’y reprendra plus ; l’amour n’est définitivement pas fait pour elle. Plutôt crever que d’être aimée, triste vérité. Pourtant, quelque chose en elle la poussait à rester face à lui ce soir-là, à l’affronter, usant à son tour de ses stratagèmes douteux mais particulièrement efficaces en matière de provocation. Nathaniel la cherchait, et elle ne pouvait tourner les talons. C’était plus fort qu’elle, son regard posé sur elle l’aimantait, autant qu’il l’agaçait. Elle ne pouvait se défaire de cette emprise magnétique. Si Callie prenait la fuite, Nate jouirait de cette décision, ayant obtenu d’elle ce qu’il attendait : la naissance de sentiments en elle, quelque soit leur nature. Haine profonde, amour, désir… du moment qu’il suscitait quelque chose en elle, le jeune Rhodes était ravi. Sur ce point-là, il n’avait guère changé. « De véritables poisons… » rétorqua-t-elle, appuyant les propos railleurs de Nathaniel, lorsqu’il évoqua le rang et la fortune de la famille Wingfield. « … aveuglant et obsédant toute personne qui s’y frotte. Grignotant le cerveau, jour après jour, et de plus en plus, pour ne plus rien laisser. » Une manière détournée de faire comprendre à Nate que son obsession pour l’argent et les réputations le rendrait con et seul. Désespérément seul. « C’est bien connu, l’argent rend stupide et conduit à la perte. Heureusement, mon goût pour la difficulté m’a sauvé. » Contrairement à Nate, Callie n’avait jamais été aimé la fortune familiale, ni le luxe dans lequel elle avait été élevée. Tout obtenir en claquant des doigts, se contenter du paraître plutôt que de chercher plus loin… était-ce vraiment une vie ? Non, lorsque l’on avait tout à disposition, on s’ennuyait à en mourir. C’était en se confrontant à la dure réalité de l’existence que l’on vivait. Callie ne regrettait en rien son choix de fuir, qu’importent les moqueries de Nathaniel. Elle avait ses raisons, et elles étaient suffisantes à ses yeux. Nathaniel voulait jouer, la pousser à bout pour mieux contrôler la situation. Avait-il oublié que Callie avait un caractère bien trempé, et savait ce qu’elle voulait ? Dans leur couple, aucun des deux n’avait eu véritablement une emprise sur l’autre. Chacun avait su trouvé une place, sans empiéter sur les plates-bandes de l’autre. Même si Nathaniel avait tout fichu en l’air, il l’avait respecté. A sa manière. Bien sûr, Callie ne lui pardonnerait sans doute pas cette erreur. Et aujourd’hui, sa seule présence était insupportable. D’ailleurs, c’était à se demander comment elle arrivait à garder son calme et à jouer avec lui, sans aucune animosité dans sa voix. Il fallait croire que la volonté d’avoir le dernier mot était plus forte que tout, et à ce jeu, il était difficile de connaître d’avance le nom du vainqueur. Les deux anciens amants étaient têtus et ne laissaient rien paraître de leurs pensées actuelles. La bataille pouvait encore durer longtemps. « Pas même une once de pitié ? As-tu seulement un cœur ? » rétorqua-t-elle, lorsqu’il tenta de l’écraser. Il pouvait toujours essayer : aux yeux de Callie, sa vie était une réussite. « Je suis sans but, tu as raison. Je n’ai sans doute plus rien à faire sur cette Terre. » fit-elle, ensuite, prenant un air grave, avant d’ajouter, songeuse. « On dit que la noyade est la plus belle mort pour les femmes. » Il y avait fort à parier que cette réponse ne satisferait pas Nathaniel. Callie savait qu’elle ne lui donnait pas ce qu’il attendait d’elle. Malgré son air détaché, sa méprise et sa volonté d’être supérieur à elle, il éprouvait un quelconque intérêt pour la jeune femme. Lorsqu’elle s’était décidée à se rendre à cette soirée, Callie avait eu l’infime conviction que la fête ne serait pas au rendez-vous. Elle fut bien malheureuse de constater qu’elle avait eu raison. Mais jamais elle ne s’était doutée de la véritable raison. Lorsqu’elle le vit lui tourner le dos, aucun soulagement ne la posséda. Pour cause, elle le connaissait et il lui avait montré quelques minutes plus tôt qu’il n’avait pas changé. Il était resté le même, et l’abandonner ainsi à son triste sort ne ferait jamais parti de son plan. Nathaniel n’avait pas eu ce qu’il désirait, et il ne lâcherait pas l’affaire avant de l’obtenir. Callie ne fut donc pas surprise de sentir le corps de Nate contre le sien, puis son souffle dans sa nuque quelques poignées de secondes plus tard. Écœurant. Cette sensation de proximité physique dérangeait fortement Calypso, mais elle n’en montra rien. Le bras posé sur sa taille l’enserra davantage. Durant quelques instants, la jeune femme ferma les yeux. Elle n’était plus à cette fête d’Halloween qui, au passage, tendait plus vers l’enterrement que l’amusement pour Callie ; elle était dans les bras de son trapéziste et chaque seconde qui s’écoulait était délicieuse. Cette vision l’aida à supporter l’attitude provocatrice de Nathaniel, et lorsqu’elle rouvrit les yeux, Nathaniel lui glissa quelques mots à l’oreille. Elle n’eut guère le temps d’y répondre, puisqu’il s’éclipsa à nouveau. Durant quelques instants, Callie était envahie par des pensées diverses et variées. Que devait-elle faire ? Quitter cette fête ni vue ni connue, rentrer chez elle ? Elle n’avait pas d’appartement, et retrouver celui de Charlie et Liam ne la tentait guère. Se balader dans la ville, pour se changer les idées ? Finir dans un bar pour oublier ? Dans cette tenue, c’était fortement déconseillé. Faire comme si sa route n’avait pas croisé celle de Nathaniel ? Impossible. La décision fut vite prise. Un choix tout aussi suicidaire que celui de refuser la vie programmée par ses parents, de quitter le cirque et recommencer une nouvelle vie. Mais l’existence de Callie était bercée par les dangers, les obstacles, l’imprévisible et les opportunités. Lorsqu’elle avait rompu avec Nathaniel, elle s’était longtemps jurée de se venger et d’anéantir sa vie comme il avait piétiné son cœur. Elle n’avait jamais pu le faire, puisqu’elle s’était enfuie. Aujourd’hui, Nate était là, quelque part non loin d’elle et elle ne pouvait pas faire comme si rien n’était. Callie s’empara de la vodka qui traînait sur le buffet, se servit à même la bouteille puis s’élança dans la maison. Elle ne tarda pas à retrouver la trace de son ancien amant. Il était à l’étage, prêt à découvrir les profondeurs de la bouche d’une blonde passée sur le billard et au bistouri. Charmant. Il n’avait pas perdu son temps. Absolument pas étonnant. Restant à quelques mètres du pseudo couple, Callie s’agrippa à un homme qui passait par là, tira sur le col de sa chemise pour l’amener à elle, et d’une voix haut perchée, elle fit. « C’est moi ou il fait très chaud, ici ? » Une énième provocation, rebondissant sur les précédents propos de Nathaniel, dite suffisamment forte pour qu’elle arrive jusqu’aux oreilles du principal concerné. Posant sa main sur le torse de l’inconnu qui se tenait face à elle et qui semblait plus que ravi de la situation, Callie battit des cils et bougea doucement son bassin de manière à jouer avec son costume de playmate, ou plutôt de lapine, hum.
Spoiler: Fuir était souvent synonyme de lâcheté dans l’esprit de nombreuses personnes et Nathaniel semblait en faire partie. D’un côté, Callie ne pouvait lui en vouloir. Ne pas affronter les obstacles et les contourner d’une manière bien trop facile relevaient bien d’une certaine faiblesse, il fallait l’avouer. D’un autre côté, Nate avait un avis trop tranché aux yeux de Calypso. Il ne cherchait pas à comprendre les motivations de la jeune femme et n’avait pas conscience de la difficulté éprouvée lors de cette décision. Callie ne s’était pas contentée de prendre un taxi, un bus ou un avion. Elle avait fait bien plus. « Renoncer à sa fortune, au confort et au luxe de sa vie. Renier sa famille et ses origines. Est-ce vraiment à la portée de tous ? » rétorqua-t-elle, posant son regard dans celui de Nate pour ne plus le lâcher. « En es-tu seulement capable Rhodes ? » le défia-t-elle. Callie ne voyait aucunement son ancien amant agir de la sorte. Pour cause, Nate était obsédé par la fortune, la réputation ainsi que le succès. Refuser toutes ces choses qui étaient à portée de sa main depuis son plus jeune âge ne ferait jamais partie de ses plans. C’était bien trop lui demander. Il pourrait toujours nier, Callie ne le croirait pas. Même si leur histoire appartenait au passé, la jeune femme savait comment il fonctionnait. Elle n’avait été qu’un pion à ses yeux, pour l’argent et la gloire qu’elle inspirait. Elle était donc la preuve vivante que Nate n’arriverait jamais à fuir. Qui était le plus lâche des deux ? La réponse était vite trouvée. « Jamais tu ne prendrais une telle décision. Tu n’es rien sans tout cela. » Et qu’il ne vienne pas la contredire. La seule manière d’y parvenir serait de faire la même chose qu’avait faite Calypso à ses dix-huit ans. « Rien. » répéta-t-elle. « Savoir que tu cours à ta perte et ne rien faire. Quel avenir. Quelle ambition. » Nate semblait si sûr de lui, persuadé de détenir le fin mot de l’histoire. Etre supérieur à Callie par le simple usage de la parole. Pourtant, il n’en était rien. La jeune femme menait la barque à sa manière. Tous deux ramaient de leur côté et chaque effort de la part de l’un donnait davantage d’élan à l’autre. Plus Nate parlait et répliquait, plus Calypso avançait des arguments contre l’homme. Une véritable joute verbale se jouait lors de cette soirée d’Halloween et la plupart des invités ne le remarquait même pas. Il fallait dire que l’alcool avait déjà fait nombreux ravages. Qu’importe. Leur discussion ne concernait qu’eux et si l’un devait s’en sortir blessé, Callie ferait tout pour ne pas être cette personne. Elle savait qu’un cœur se cachait derrière le torse musclé et bien dessiné de Nate. Il avait beau paraître totalement indifférent aux propos de Calypso, la jeune femme savait que certains mots auraient un impact sur lui. Une certaine prise de conscience en somme. Peut-être ne durera-t-elle que quelques secondes, peut-être l’empêchera-t-elle de dormir ou peut-être aura-t-elle un fort impact sur son existence. Qu’importe la nature de la chose, du moment que cela avait un quelconque effet sur Nate. « Je n’étais jamais été une grande admiratrice de Shakespeare et tu le sais très bien. » se contenta-t-elle de répondre, sur un ton neutre. La littérature française avait toujours plus fasciné la jeune femme, et ce depuis qu’elle apprit à lire. Elle savait que cette référence avait une fois de plus pour but de la provoquer mais elle ignora totalement cet aspect là de la conversation. La suite des événements s’enchaîna aussi vite que leur joute verbale. Nathaniel l’avait quitté sur une énième provocation et Callie n’avait pu s’empêcher de se moquer ouvertement de l’homme. Il ne l’avait pas mis hors d’elle, oh que non. Cette situation amusait la jeune femme autant qu’elle l’agaçait et à cet instant de la soirée, l’on pouvait dire que le jeu avait largement dépassé la haine. Il voulait jouer, il allait être servi. S’il restait bloqué sur l’image d’une Callie faible, fuyarde et lâche, il se trompait et ne tarderait pas à s’en mordre les doigts. Virginia appartenait au passé, Calypso au présent. Il n’y avait pas que le prénom qui avait changé. La jeune femme s’était clairement endurcie. Découvrir la véritable vie, être confrontée aux vraies difficultés de l’existence et à des obstacles dignes de ce nom l’avaient grandi. Nate ne vivait pas, il se contentait de suivre une existence selon les règles établies par la haute société et l’argent. Callie était vivante. Elle n’avait pas besoin de sentir des billets entre ses doigts fins, ou de jouir sous les coups de reins d’un fils à papa pour savoir qu’elle contrôlait sa vie. Signer un chèque et baiser n’avaient rien de méritant. La vie était une aventure et pour y être confronté, il fallait clairement voir plus loin que ces choses que la société montrait comme nécessaires et puissantes. La réaction de Nate ne tarda pas à se faire voir. Callie venait à peine de se trémousser devant l’inconnu qu’il arrivait hâtivement pour les séparer d’un simple regard. Nate était imposant, il fallait l’avouer. Et ce n’était pas seulement sa plastique de rêve, non, c’était bien plus que cela. Sa répartie suffisait amplement et Callie ne pouvait le nier. Il avait un mot à dire sur tout et savait convaincre quiconque se mettant à travers de sa route. Il arrivait parfois que certaines personnes lui résistent et un simple chèque pouvait alors changer la donne. La vie de Nathaniel ne se résumait qu’à cela : un physique presque parfait, de l’argent et une certaine répartie efficace. Si l’une de ces trois choses ne faisait pas son effet, il dégainait sans problème les autres. Rien ne semblait lui résister. Il obtenait tout ce qu’il désirait. Enfin, presque. Désormais seuls, la jeune femme ne le quitta pas du regard. Elle l’écouta lui parler, indifférente. « Calypso. » se contenta-t-elle de dire, une fois que son ancien amant eut fini son petit discours. Un simple mot, rien de plus agaçant n’est-ce pas ? D’autant plus que celui-ci n’avait pas grand rapport avec les propos de Nate. Quelques secondes passèrent, devenant rapidement une minute, puis deux. Ce n’était plus une joute verbale qui se déroulait désormais. Un silence régnait entre les deux anciens amants, seuls leurs regards respectifs semblaient se parler et se battre. Puis, aussi soudainement soit-il, Callie se décida à prendre la parole. « Il faut croire que si puisque tu es désormais face à moi. Sympa d’être venu à ma rescousse, Rhodes. » Son but avait été atteint, flirter d’une manière particulièrement pitoyable avait eu son effet : Nate se tenait face à elle, alors que quelques dizaines de minutes plus tôt, il avait mis fin à la conversation, persuadé d’avoir le dernier mot. « Qu’est-ce que tu me veux, Nate ? » l’interrogea-t-elle, un rire moqueur s’échappant de ses lèvres. « Qu’est-ce que tu veux vraiment ? » Laissant passer quelques secondes, elle enchaîna. « Jouer l’indifférent tout en t’intéressant discrètement à ma vie ? Me faire croire que ta vie est parfaite tandis que la mienne est un échec ? Me questionner sur mon existence pour t’assurer que tu es supérieur à moi ? Ou alors pour te rassurer, peut-être ? Oh, cette pauvre fille a fui lâchement et s’est littéralement plantée. Ma vie plutôt ratée a trouvé une terrible concurrente, dieu soit loué. ». Callie y allait au bluff, n’arrivant pas à comprendre véritablement les motivations de Nate ce soir-là. Cependant, une chose est sûre : il y avait une part de mensonge en lui. Il n’était pas si indifférent que cela à leurs retrouvailles. « Pourrir ma soirée ou me foutre la paix ? Me faire pleurer ou me faire jouir ? » L’entier comportement de Nate était contradictoire aux yeux de Callie. Il tentait par tous les moyens de la mettre hors d’elle et elle ne comprenait pas bien à quoi il jouait. Parler sexe était une énième manière de le provoquer, pour mieux éclaircir la conversation. Suscitait-elle quelque chose en lui ? Sa manière d’agir avec elle faisait naître quelques doutes, il fallait l’avouer. Posant la main sur sa hanche, elle attendit, toujours un sourire dessiné sur ses lèvres, guettant la moindre expression sur le visage de Nate.
pour finir. comment as-tu fait pour atterrir ici ? ▽ Bazzart pourquoi t'es-tu inscrit(e) sur le forum & qu'en pense-tu ? ▽ J'aime écrire, j'aime les livres et j'ai comme projet de bosser en maison d'édition alors... décris nous ton rapport, & ce que tu pense, de l'écriture ▽ Comme je viens de le dire juste avant, je souhaite devenir assistante d'édition et pourquoi pas éditrice par la suite. Je baigne dans les livres depuis toute petite et je souhaite réellement continuer à vivre avec eux. ton auteur favori ▽ Je n'ai pas d'auteur favori, j'aime en découvrir de nouveaux sans cesse. le dernier livre que tu as lu ▽ Cette nuit-là , Linwood Barclay.