boastfulness
▽ messages. : 18▽ crédit. : (c) livejournal▽ age. : 28▽ points. : 0Date d'inscription : 03/02/2012
Sujet: BOASTFULNESS - finish 03.02.12 13:14 boastfulness pseudo, prénom ▽ mathieu age ▽ bientôt 16 ans localisation ▽ vers provins, seine et marne groupe désiré ▽ écrivain passionné tes écrits. Spoiler: Depuis que Whitney s’était levé ce matin, elle voyait les choses autrement, comme si tout avait changé. Non pas que tout ait réellement changé, mais elle ne voyait plus les choses de la même façon. A quoi étais-ce dû ? Elle n’en savait strictement rien, et elle ne savait pas encore si elle trouvait ça agréable ou pas. En temps normal, elle était toujours de bonne humeur le matin, surtout quand elle venait de passer une bonne nuit, ce qui était le cas, mais là, elle n’avait qu’une envie : faire un géant doigt d’honneur et dire à tout le monde d’aller se faire foutre sans raisons particulières. Non, elle n’était pas énervée, elle avait juste d’envoyer tout balader, juste envie de sauter dans l’océan et de nager jusqu’à atteindre une nouvelle terre ferme où elle pourrait retrouver des feuilles ainsi qu’un crayon pour dessiner, pour extérioriser tous les sentiments qu’elle avait ressenti sur l’île : la peur, le dégoût, le chagrin, le désespoir, l’espoir et beaucoup d’autres. Mais bien sûr, n’étant pas si forte physiquement et ayant trop peur qu’un requin lui mordre le mollet, elle chassa cette idée de cet esprit et se planta en plein milieu de la plage, regardant les reflets bleu du ciel sur l’eau en se grattant le bras gauche. Les sourcils froncés, elle rêvait de s’évader, elle rêvait de se sentir légère et emportée par le vent, elle voulait voler, se laisser bercer par les brises, malheureusement elle resta clouée au sable, dans le plus grand désespoir. Elle cherchait quelqu’un qui avait besoin d’elle, non, elle n’en avait pas envie, mais encore une fois, elle faisait des efforts, solidarité mes amis, solidarité ! Alors, tournant la tête et voyant que tout le monde s’en sortait à merveille, elle posa ses fesses sur le sable et se mit à regarder l’océan, appuyé sur sa paume de main, et dessinant sur le sable. Tournant la tête, elle repéra le radeau, au loin, qui n’avait pas bougé de place. Il y avait quelque temps, un débat avait été organisé pour savoir ce qu’on allait ou faire : le continuer ou le détruire. Pourquoi un tel débat ? Parce que Samuel, le gars qui en était chargé avait mystérieusement disparu. Malheureusement, suite à ce débat, aucune décision n’avait été prise. Alors le radeau restait là sans bouger. Whitney ne savait pas ce qu’elle faisait, mais dès qu’elle avait vu ce vieux bout de bois, quelque chose dans sa tête avait fait TILT, son instinct lui disait d’y aller, de montrer ce qu’elle était capable de faire. Des gens sur l’île étaient contre ce radeau, mais peut-être que s’ils voyaient que Whitney l’avait terminé, ils lui montreraient la reconnaissance qu’elle méritait. Bien sûr, la jeune femme savait qu’elle ne réussirait jamais à monter un radeau seul, elle n’y connaissait rien, mais quelque chose lui disait d’essayer au moins. Alors, sans vraiment réfléchir, elle se leva et se dirigea vers l’engin, d’un pas décidé. De là où elle était, personne ne pouvait la voir sauf en s’avançant un peu plus vers l’océan, ce qui n’était pas plus mal, craignant les moqueries des autres. Car oui, elle savait bien ce que les autres pensaient d’elle, que c’était une fille bien sympa mais qui n‘avait pas assez de tripes. Et ce n’était pas totalement faux : elle avait froid aux yeux, mais ce n’était pas une raison pour la traiter comme une moins que rien. Peut-être était-elle paranoïaque, mais c’était comme ça qu’elle le ressentait. Alors, depuis quelques jours, elle avait décidé de faire valoir ses droits, elle voulait le respect qu’elle méritait. Elle en avait assez de suivre tout le monde comme un petit chien, elle ne se laissait plus faire. Certains pouvaient bien dire que c’était de la comédie, mais ce n’était pas le cas, c’était juste que jusqu’à maintenant, la jeune femme n’avait pas laissé cette partie sombre d’elle-même prendre le dessus. Mais attention, tout ça ne voulait pas dire qu’elle allait brusquement changé comme l’avait fait Lyssandra. Sa bonne humeur et sa joie étaient malgré tout, indestructibles. Mais bref, là n’était pas la question. Retrouvons donc la jeune Whitney, entourée de bout de bois, ne savant pas où donner de la tête ni ne sachant par où commencer. Posant une main sur sa hanche et se servant de l’autre pour se gratter les cheveux, elle finit par se baisse pour attraper un bout de bois et un fil. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle était en train de faire, les sourcils froncés, elle se démerdait comme elle le pouvait, guidée par une envie de réussir hors du commun. Soupirant, elle réussit à attacher deux bouts de bois ensemble. Sur le coup, elle fut fière de ça … mais elle se rendit vite compte que ce n’était pas deux bouts de bois accrochés ensemble qui allait la sortir de cette-île. Alors, les détachant, elle recommença, encore et encore jusqu’à s’en mêler les pinceaux. Quelques longues minutes plus tard, Whitney se leva d’un bond, un bout de bois dans la main et serra les dents et son poing libre. « Non ça ne va pas, ca ne va pas !!! » Cria-t-elle comme une névrosée en élevant le bout de bois de ses deux bras avant de le lancer sur le sol aussi loin qu’elle le pouvait avant de soupirer, désespérée et de se laisser tomber sur les fesses, les bras croisés, faisant la moue. Visiblement, ce n’était pas aujourd’hui qu’elle gagnerait le respect de ses camarades. Vouloir construire le radeau seule ne semblait pas être le meilleur des choix.
Spoiler: « Au lieu de parler tu ferais mieux de continuer ton chemin mais faut croire que tu as de quoi dire … […] Qu’est-ce que je viens de te dire … ça ne t’apportera rien de rester là, à vouloir m’aider comme tu dis … tu risques juste de perdre ton temps … ma pauvre … parfois tu ne devrais pas te rendre malade pour des choses aussi insignifiantes … que des caractères opposés … ce n’est pas fait pour s’assembler … » Et encore une fois, Paige ne la prenait pas au sérieux, comme personne ne le faisait jamais de toutes façon. Il n’y avait pas à dire : cette situation devenait de plus en plus inacceptable. Sous prétexte qu’elle était plus jeune, plus naive et plus positive on ne devait pas l’écouter ? Et puis quoi encore ?! D’accord, peut-être que Whitney n’était pas la plus courageuse femme de l’île, mais elle était tout de même intelligeante, elle avait quelque chose dans la caboche, et elle avait aussi des choses à dire, des porpositions à donner, mais personne ne l’écoutait jamais, elle était complètement larguée, laissée pour compte. Personne ne semblait voir ce qu’elle faisait sur le camp, personne ne semblait voir tout le courage qu’elle avait en elle, car oui, malgré tout, elle en avait du courage, il fallait juste qu’on lui fasse confiance. Alors, quand on avait besoin d’elle, on l’appellait mais ça s’arrêtait là. Elle en avait juste assez, terriblement marre qu’on la considère comme un larbin, elle n’était à la disposition de personne, il fallait que tout çela change. Coupée par Paige, elle lui avait simplement dit qu’elle lui faisait pitié puis avait tourné les talons, sans rien relever. Dernière phrase que la jeune rescapée avait plutôt mal pris. Whitney s’y attendait pour être tout à fait franc, c’était peut-être même ce qu’elle voulait inconsciemment. Dans tous les cas, alors qu’elle marchait nerveusement vers le campement, plutôt énervée, Paige n’a pas tardé à la prendre brusquement par le poignet. Même si le geste de son interlocutrice lui faisait mal, aucune expression de douleur ne vint se poser sur son visage. Au contraire, au moment où elle avait été retournée, elle avait fusillé Paige d’un regard noir. Oui, elle était énervée, et elle voulait montrer qu’elle était sérieuse ! « Tu penses que je fais pitié ? Fait moi rire … c’est toi qui fait pitié à t’acharner sur moi pour espérer que ton aide je l’accepte. » Sans rien répondre, Whitney se contenta de la regarder s’énerver, les yeux dans les yeux. A ce moment précis, elle ne ressentait plus rien, mis à part de la colère. En tant normal, elle aurait été intimidée par Paige, et elle se serait excusé en baissant la tête, mais ce temps était révolu désormais. Whitney changeait, doucement mais sûrement, mais elle changeait, et il était temps. Et ce n’était même pas parce qu’elle le voulait, c’était parce que les autres le lui obligeait, c’en était trop, elle ne pouvait plus se laisser marcher sur les pieds comme ça, et Paige n’était pas une exception, tout ce qu’elle voulait, c’était un peu de respect et de reconnaissance. « Tu ne sais pas ce que je serai capable de te faire … donc lâche moi la grappe … sinon tu risques de choper une correction que tu ne seras pas prête d’oublier de sitôt, ma pauvre… » Cette fois-ci, le visage de Whitney vira au rouge. Sa machoire et ses poings se serrèrent tandis que son regard se posa sur le doigts que Paige pointait en sa direction. Mais pour qui se prenait-elle celle là pour la montrer du doigt ? Qui pensait-elle être pour la menacer ainsi ? La colère qui était déjà assez grande ne faisait que s’amplifier à chaque mots que Paige prononçait. Alors à la limite, qu’elle la rabaisse, elle voulait bien, qu’elle lui parle comme à un chien, elle voulait bien, mais des menaces ? Alors là, elle ne pouvait pas le tolérer. Furieuse, et sans vraiment se contrôler, Whitney serra les dents et élança sa main qui atterit violement sur la joue de Paige. Tout juste mes amis, Whitney, cette jeune femme un peu rêveuse, naïve, détestant le conflit venait juste de gifler son interlocutrice. Elle ne savait pas de quelle ampleur était son geste, mais peu importe, c’était ce dernier qui comptait. Whitney se retrouva perdue, son cerveau était sur le point d’exploser, jamais, je dis bien jamais elle avait giflé quelqu’un de sa vie, elle avait toujours méprisé la violence et avait toujours considéré le dialogue comme le meilleur moyen de résoudre les problèmes. Alors oui, elle se décevait terriblement elle même, mais elle ne regrettait pas son geste, loin de là ! « Et qu’est que tu serais capable de me faire, hein Paige ? Tu vas me frapper c’est ça ? Tu vas t’en prendre à moi ? Et bien tu sais quoi ? VASY ! Ne te gêne surtout pas, mais tu sais, c’est pas grâce à ça que tu te débarasseras de moi comme ça ! Car quoi que tu fasses, je reviendrais toujours, mais TOUJOURS à la charge ! » Elle avait crié, elle ne savait pas ce qui était en train de se passer, mais une chose était sûre … ca faisait baucoup de bien ! Bien sûr, elle aurait aimé que tout ça se passe autrement, mais parfois, il fallait arrêter de sans cesse éviter les problèmes : il fallait y faire face.
pour finir. comment as-tu fait pour atterrir ici ? ▽ bazzart pourquoi t'es-tu inscrit(e) sur le forum & qu'en pense-tu ? ▽ je veux progresser, mieux écrire, arrêter de me sentir nul J'adore le concept, et en plus de ça, il est très beau decris nous ton rapport, & ce que tu pense, de l'écriture ▽ j'aime beaucoup écrire, j'aime beaucoup rentrer dans la peau de mes personnages et j'adore avoir le contrôle total sur eux. j'aime aussi écrire car souvent, ca me permet d'extérioriser quelque chose que je n'arrive pas à dire à voix haute ton auteur favori ▽ je n'en ai pas spécialement. le dernier livre que tu as lu ▽ Oulah, c'était Candide, de Voltaire, à lire en classe J'ai eu sept sur vingt au contrôle