Je ne sais pas si on peut poster, je suppose que oui Pour ma part, depuis que j'écris, je ne peux pas m'en passer. Bien sur j'ai comme tout le monde des périodes où je n'y arrive plus, mais c'est plus fort que moi, je suis toujours obligé d'écrire. Alors oui, je serais vraiment malheureuse car c'est grâce à l'écriture que j'arrive à ne pas craquer

Je comprends parfaitement ce que tu veux dire Psychedelic, et je suis assez d'accord. Pour moi aussi, ce qui compte le plus, c'est qu'on ne m'enlève pas ma possibilité de créer et d'imaginer. Si on m'enlevait l'écriture, je ressentirais sans doute un certain manque, mais j'arriverai probablement à le combler par d'autres moyens d'expressions tels que la musique, le dessin ou la photographie. En fait, c'est comme l'a dis Psyche avant moi, ce qui me rendrait vraiment malheureuse, ce serait de ne plus pouvoir m'exprimer du tout d'une quelconque façon.

Quand on a envie d’écrire, on écrit. Il n’y a qu’à penser aux prisonniers des camps de concentration, qui arrivaient malgré tout à écrire. Ils écrivaient, selon mon souvenir, des poèmes ou des pièces de théâtre, qu’importe. Certains dessinaient. Ou alors, tous ces graffitis sur les murs des prisons sont bien la preuve qu’il n’y a pas besoin d’avoir un papier et un crayon pour pouvoir écrire. Un morceau de craie, une route bitumée… voilà, on peut écrire.

Même si par malheur on se casse les deux bras, il y a pour moi toujours la possibilité d’écrire. Parce qu’on possède tous un ordinateur, et que peut-être ce dernier possède la reconnaissance vocale. Il n’y a plus qu’à bien prononcer nos idées… Ou, on peut demander à quelqu’un d’être notre secrétaire si on en a le courage. Mais quand on a envie d’écrire, du courage on en a.

On peut même écrire dans sa tête, par le biais de l’imagination (dont beaucoup d’entre vous parlent ci-dessus). Imaginer des phrases et les laisser s’en aller. Se borner au physique n’est que s’enfermer dans un corset trop serré.

Je n’ai jamais été dans l’incapacité d’écrire, mais il m’est arrivé d’arrêter d’écrire. C’était le fait que l’ordinateur que j’utilisais était un QWERTY (donc, pas d’accents et écrire sur papier ne m’amuse guère, je n’arrive pas à me relire le plus souvent x’) ). Je ne me suis pas senti plus heureux ou malheureux. Je trouvais d’autres occupations. Mais quand de nouveau j’ai fait l’acquisition d’un clavier AZERTY je m’y suis remis. Sans hésitations.

Je pense que le fait de savoir que mon incapacité n’était que momentanée m’a permis de ne pas être trop épris du fait de ne plus écrire. J’avais l’espoir, celui qu’ont les accidentés quand le médecin leur dit « il y a des chances que votre état s’améliore » même s’il est paralysé du cou aux orteils.

Et quand on espère, on oublie de désespérer.

Mais si vraiment cela arrive, j'apprendrai le chant et l'improvisation. Je n'écrirai plus, je raconterai. Ce qui est sensiblement la même chose. L'écriture n'est qu'un support parmi d'autres.

Perso, je crois que ça ne me ferait ni chaud, ni froid. J'aime écrire par période. Des fois, j'écris pas pendant un an et d'un coup je me dis que j'aimerai bien m'y remettre, j'arrête au bout d'un certain temps, et ainsi de suite. Ça fait depuis cinq ans maintenant que c'est comme ça. Y'a des périodes ou j'en ai vraiment envie, mais je n'en ai jamais eu besoin. En d'autres mots, je n'ai jamais considéré l'écriture comme une passion, contrairement à la lecture. Je crois que c'est parce que je suis toujours très déçue par ce que j'écris. Dans ma tête je trouve ça génial, mais dès que je met des mots sur mes idées, je trouve ça médiocre. Je préfère largement imaginer. Écrire n'est qu'une tentative pour représenter ce qui me passe par la tête, et cette tentative a toujours été jusqu'alors infructueuse.