La jeune femme s'avance vers l'une des portes se trouvant à sa droite. Elle perçoit les exclamations des nouvelles personnes qui débarquent dans cet endroit méconnu. Son regard est brillant et enjoué. Elle approche lentement sa main de la poignée et au moment où elle pense pouvoir l'actionner enfin, une voix l'interpelle. « Non ! Ne faites pas ça... » breathem se retourne prestement, outrée qu'un tel ordre lui soit donné, à elle. Elle le dévisage de haut en bas et se retourne de nouveau vers l'objet de sa convoitise. « Je fais ce que je souhaite, monsieur. » Une enfant gâtée ? Peut-être. En attendant elle n'hésite plus et ouvre la porte. Cette dernière est plutôt petite et elle doit se courber quelque peu pour passer à travers.
Des bruits de couverts se font entendre non loin et le sourire de la demoiselle s'élargit. Son ventre est également dans le même état. Et son nez lui fait directement savoir que l'endroit se prépare à passer à table. Elle avance alors d'une démarche élancée, replaçant une de ses longues mèches de cheveux blonds derrière son oreille. Son enthousiasme est flagrant. Elle n'entend, ou plutôt, n'écoute plus les appels de ses coéquipiers derrière elle et poursuit sa route prestement. Enfin, elle arrive au niveau d'un long couloir et au bout, apercevoir une sorte de cafétéria. Son rythme redescend lentement et elle croise les bras. « C'est pas vrai... » Ses yeux se lèvent au ciel et une lumière bleue attire soudain son attention. Elle se situe au centre de la pièce et flotte dans les airs. Et c'est parti.

++ Le but des personnages est donc de trouver la porte de sortie de cet endroit. Ils ne savent pas quand est-ce qu'elle apparaîtra et le chemin pour la trouver est seulement indiqué par ces lumières bleues flottantes. Pour le premier sujet, la partie se jouera donc dans un environnement scolaire. Bon jeu ! (Et pour toute question, n'hésitez pas )

Son sourire se décomposa soudainement. Ouah, mais qu’est-ce qu’elle foutait là ? Du grand délire. Quelques temps plus tôt elle poussait la porte d’un wc femme, toute apprêtée à bientôt retourner à une fête où elle était la reine de la soirée et là sans qu’elle ait eu le temps de dire ouf elle se retrouvait dans… une salle blanche. Elle ne pouvait être plus précise. Ah si. Le mur circulaire, du moins c’est que l’on pouvait imaginer, était muni de nombreuses portes. Un sentiment de panique commença à l’emprisonner d’entre ses bras. Non, il était hors de question qu’elle perde le contrôle de la situation. HORS DE QUESTION. Elle s’offrit une intense respiration avant de plaquer à nouveau un sourire dédaigneux sur son visage. Et cette expression elle ne l’offrait pas aux murs, même toute folle qu’elle était. Non, plusieurs gens se trouvaient aussi dans cette pièce, des personnes qu’elle n’avait jamais vues auparavant. C’était tout à fait déstabilisant mais elle se sommait de se calmer. Etait-ce un cauchemar ? C’était-elle endormie ? C’était à peine croyable. Elle venait peut être tout simplement de rentrer dans le wc magique, qui sait. C’était incroyable, il fallait qu’elle sorte de là. Il le fallait ! Elle se racla soudainement la gorge et se tourna vers une jeune idiote qui avait une de ces tronches apeurées à vous faire vomir, et lui lança : « Toi ! Tu vas m’expliquer immédiatement ce que je fais là. Si c’est une blague, sachez que cela n’a rien d’hilarant. Comment on sort de là, pauvre abrutie ? » Génial, maintenant la gamine balbutiait. « Ils ont dit… Lumière bleue. » « Dis-moi, tu es tombé sur la tête étant petite ou tu es née idiote ? Non mais je vous jure. » Elle détourna les talons faisant tourner sa robe rouge. Bien sûr, plusieurs personnes avaient fini par la remarquer. Comment ne pas discerner sa présence après tout ? Cela semblerait vraiment invraisemblable, mais pourtant… Une fille blonde paraissait plus préoccupée par la foutue poignée d’une porte. Un homme tentait de l’empêcher de l’ouvrir, celui-là n’avait pas tellement le sens de l’aventure. Mais la femme n’écoutait pas, elle ouvrit d’un geste la porte. Après tout, peut-être était-ce leur moyen de sortie, Isil se jeta vers la porte poussant un vieux grand père qui se trouvait sur son chemin. « Pousse-toi, papi. » et elle suivit la blonde vers ce qui ne semblait être autre qu’une… école. C’était quoi ce délire ? Ils s’étaient débrouillés pour l’envoyer dans un lycée inconnu elle qui n’allait déjà presque plus au sien. C’était ridicule. Soudain, ils se trouvèrent aux portes d’une cafétéria sans n’avoir croisé personne. Isil se contenta d’observer. Tiens, tiens, voilà la fameuse lumière bleue. Au milieu de la pièce. Une fille sembla vouloir la devancer mais ah ça non, c’était hors de question, la porte de sortie, c’était pour elle. Ne doutant de rien, elle se lança à sa poursuite, mais cette crétine de brune n’allait pas du tout vers la lumière, comme elle l’avait pensé. Non, elle s’était mise à faire la causette à faire un groupe de lycéen. « Pauvre mijaurée, tu es ridicule, tu ne vois pas que ce n’est pas la réalité ? » lui jeta-t-elle. Tous les gens la regardaient à elle à présent comme si elle était une extraterrestre. « Quoi ? Vous avez un problème ?! » S’écria-t-elle avec mépris à ces pauvres petits ados habillés comme des papis. Et alors elle se tourna vers la lumière. Que devait-elle faire au juste ?

(c)Carmin

La jeune breathem peut au moins se congratuler d'une chose : elle peut parfois être suivie dans ses actes. La preuve, deux autres jeunes demoiselles sortent de l'espèce de pièce centrale à sa suite et n'hésite pas à aller directement dans le réfectoire en face. Quelque peu septique un moment, ses pas la guident finalement dans la salle. Beaucoup de personnes sont présentes mais breath' ne connait manifestement personne. Aucun visage familier, aucune bouille connue. Mais où est-elle donc tombée ? Elle reporte son attention sur la brune qui semble déjà s'être faite des amis. Elle porte un sourire collé à ses lèvres et cela provoque le même engouement chez la blonde qui se surprend à être aussi joyeuse qu'elle. Sans réellement savoir pourquoi donc. Son regard se tourne vers l'autre blonde du trio de tête qu'elles forment et perçoit bien plus d'incompréhension de son côté. breathem se retourne pour faire signe aux autres coéquipiers d'avancer à sa suite. Peut-être que cela marchera pour eux aussi, qui sait ? « Pauvre mijaurée, tu es ridicule, tu ne vois pas que ce n’est pas la réalité ? » La jeune femme se retourne, offusquée. « Et mon poing dans ta face l'anorexique, tu crois qu'il sera réel, lui ? » Rapidement la troisième fille s'approche de la seconde et breathem porte ses mains à ses lèvres en s'approchant. « Arrêtez ! Qu'est-ce que vous prend, vous pouvez me le dire ? Ce n'est pas digne de vous ! » Elle se place entre les deux, évidemment plus grande qu'elle, et tente d'avoir un minimum de contrôle sur la situation. « Je ne vous reconnais plus, qu'est-ce qui vous arrive tout d'un coup ? » Un sourire s'affiche sur ses lèvres prestement, enfantin. Puis un petit rire lui échappe. « Désolé, j'ai toujours voulu dire ça, on se serait cru dans un bon film non ? » Elle leur jette un coup d'oeil. « Je sais, j'ai ça dans le sang. A présent, cessez vos enfantillages, voulez-vous ? » Son regard se bloque soudainement sur la lumière bleue flottante à leurs côtés. « Qu'est-ce que c'est beau... » S'avançant vers cette dernière, sa main se lève instinctivement et ses yeux admirent de plus en plus près la boule d'énergie. Qu'est-ce que ça peut bien être ?

Waylon, les sourcils froncés, paperasse sous le bras, se frotta le nez avant d'observer les alentours. L'établissement sentait le propre, juste comme les couloirs de la faculté, mais cette fois-ci il se lançait dans la vie professionnelle. Son premier stage allait être une réussite, du moins l'espérait-il, le cœur battant. Il avait placé tous ses espoirs dans une école hors de prix, il était temps d'inaugurer ses diplômes et certificats. Il soupira, et se mit à marcher en direction du bureau d'administration quand surgit un groupe de jeunes filles qui semblaient se disputer. Il arqua un sourcil, blasé, avant de se diriger vers elles. Elles sauraient peut-être l'éclairer, et son intervention pourrait au moins calmer leur discorde et courroux dévastateur.

- Excusez moi...

Il toussota un peu plus fort, posant sa main sur l'épaule d'une jeune blonde un peu confuse qui semblait venir d'accomplir le but de son existence en faisant une réplique digne d'un film hollywoodien.

- J'aimerais savoir si vous pouvez m'indiquer où se trouve la direction. Par ailleurs je vous le rappelle, la violence autant physique que verbale n'est pas tolérée dans le milieu scolaire.

Il n'eut pas le temps d'apercevoir les lumières bleues au dessus de sa tête.