Aucune prétention dans ces petits proverbes, surtout vu les spécialistes qui parcourent ce forum

Juste pour qu'elle ne soient pas totalement perdues J'en posterais si j'en fait d'autres...

Le coup de couteau en plein cœur n’est métaphore que pour ceux qui n’ont jamais connu l’Amour.

Je me doute qu'il doit se rapprocher d'un déjà existant mais si c'est le cas je n'en est pas connaissance...

L’Amour et l’Amitié, tels deux étages de la vie, sont séparés par une volée de marche épuisante pour le cœur : le Désir…

Et peut être sa pour compléter la seconde :

Le plus aisé serait d'attendre l'ascenseur mais c'est prendre le risque qu'il ne vienne jamais...

Enfin !!! Finit ! Même si c'est surement pas top... Il fallait que je la poste. Disert sur le Bonheur




Etre heureux. Comment être heureux ? Question délicate, bien évidemment. Mais question essentielle. Car le bonheur est ce que nous cherchons tous. C'est notre fin ultime. Ce en vue de quoi nous voulons tout ce que nous voulons. Alors il faut bien se demander : Comment être heureux ? Que répondre ?
Ceci peut être : En se prenant la main ! Le bonheur serait une affaire personnelle. L'affaire de chacun. Ce serait donc à nous de nous rendre heureux. Notre bonheur ne dépendrait que de nous. Des décisions que nous prenons, de la sagesse que nous voulons bien mettre dans nos vies. En ce sens, il serait une affaire privée.
Mais est-ce aussi simple ? Ne pourrait-on pas soutenir exactement le contraire ? A savoir que le bonheur de l'individu ne dépend pas que de lui, qu'il dépend grandement des autres. Qu'il n'est pas une affaire privée, mais plutôt une affaire publique. Voire une affaire d'Etat. Aristote ne disait t'il pas que seule la citée rend possible la vie heureuse ! N'avait t'il pas raison ? On peut penser qu'un homme ne peut pas faire son bonheur tout seul, dans son coin. L'homme est par nature sociable et a besoin de la société pour être heureux.
Que faut ‘il penser dans ces conditions ? Faut ‘il affirmer que chaque individu peut et doit faire son bonheur. Ou doit-on au contraire penser que le bonheur de chacun dépend de l’ensemble des individus, de la société, dans laquelle il vit, de ce qu’elle peut lui donner ? C’est ce que nous tenterons de déterminer dans ce qui suit. Plus exactement, nous nous demanderont : Le bonheur est ‘il une affaire privée ?

Il est légitime d’affirmer que oui, le bonheur est une affaire privée. En effet, il semble saugrenu de penser qu’il puisse nous être offert. Qui mieux que nous même peut permettre l’ouverture de la porte du Nirvana ? La première démarche doit venir de nous, et pour cause, on ne peut forcer quelqu’un à être heureux… La logique nous pousse donc à imaginer mettre en place un « travail sur soi » pour atteindre la plénitude. Cette refonte de soi peut prendre plusieurs formes. Pour Nietzsche, penseur récent, le bonheur nait de la réussite. Plus l’objectif est hors de portée, plus l’auto satisfaction en résultant sera grande. Un Homme ayant réussit à obtenir métier qu’il souhaite, un compagnon ou une compagne qui lui convient seras heureux par l’addition de ses réussites. C’est donc la répétition de bonheurs courts et intenses, et dont la somme, elle, durera toute la vie. C’est nourri par cette « volonté de puissance » que tel un arbre qui grandi, nous croissons. Le bonheur est donc ici durable, puisque c’est, à l’image d’une œuvre d’art, la fierté que nous possédons de notre existence.
En revanche, pour les Stoïciens le travail sur soi se révèle plus subtil puisque qu’ils attribuent le bonheur à la « mauvaise volonté » de l’individu. Par exemple la pluie peut décevoir si elle gâche un pique-nique, mais ravir de bonheur celui qui ne voulait pas y aller. Ce n’est donc pas la pluie en elle-même mais nos désirs qui nous rendent malheureux… Sans désir il n’y a donc pas de malheur. Plus précisément, ils exposent que la maitrise de l’ataraxie et de l’aponie qui correspondent respectivement à la non-souffrance du corps et de l’esprit, permet de passer outre les souffrances des désirs et donc, du malheur. Les sentiments comme la peur ou même la faim ne les atteignent pas et c’est cette force qui les rend heureux… La encore on est maitre de son bonheur, en effet même si on ne peut parler que d’anesthésie du malheur, c’est tout de même a nous seul de la mettre en place. Comment expliquer si ce n’est comme cela les pauvres gens du tiers-monde qui arrivent à trouver satisfaction dans un monde dur et inégalitaire… Peut importe comment pour être heureux il faut savoir se conditionner pour l’être et c’est peut être pour sa que certain y arrivent mieux que d’autre…


Pourtant si l’on pouvait être heureux seul, la nature de l’Homme ne serait pas de vivre en collectivité. C’est donc que la présence d’autrui influe en plus ou moins grande partie sur notre existence. Et si ce n’est les autres c’est tout simplement la société qui nous conditionne… En effet, si il est facile à l’Homme de se poser la question « Pourquoi ne suis-je pas heureux ? » c’est en revanche moins dans ses cordes d’en trouver une réponse objective, car bien entendu il est très facile d’en rejeter la faute sur notre société… De dire qu’elle le « bride » dans sa recherche du bonheur… Mais ne serais-ce pas la vérité ? Dans ce monde ou des cadres de super-entreprise tombent dans la dépression avant de mettre fin à leurs jours. Ou des individus qui s’immolent de malheur dans des contrées défavorisées… Le travail et toutes les contraintes qu’elle nous impose ne reviendrait-il pas à se dire que le bonheur est une affaire d’Etat ? Mais si nous sommes créateur de cet Etat nous agissons par sadisme à notre égard… Nous nous imposons nous même des règles opposé à notre bonheur… C’est ce que dit Aristote, philosophe grec de l’antiquité avec sa citation « La cité rend possible la vie heureuse ». Elle rend possible le bonheur mais elle peut également être la cause de son non existence. Dans les deux cas elle influe bien sur nous… Ainsi, pour Aristote, une vie heureuse est possible grâce à la cohabitation d’êtres Humains mais dans le cas ou cette cohabitation serait fructueuse. En l’occurrence il faudrait qu’elle permette une société sans travail, sans stress, ou le temps coulerait lentement et ou on le consacrerait à l’étude et à l’enrichissement intellectuel. Qui n’a jamais rêvé d’une vie de plaisir ? L’invention des machines aurait pu permettre aux Homme de se dégager du travail mais ont crées chômage de l’individu plus que réduction de la charge de travail de l’ensemble des individus… Aristote ne définirait donc pas nos villes comme celle dont il évoque… Au fond le bonheur actuel est une affaire d’Etat. Ce qui reviens à dire, puisque l’Etat est, par définition, une somme d’individus formant un tout, que le bonheur dépend des autre et qu’il est donc une affaire publique…

Si le bonheur dépend du conditionnement que l’on met en place ainsi que du milieu dans lequel nous évoluons, il est possible de conclure en disant que contrairement au Livre de la Jungle il n’en faut pas peu pour être heureux… C’est à la fois une affaire privée qui nécessite une forte volonté mais aussi une affaire publique qui demande l’aide de son entourage…