Petit sujet sur un souci que certains peuvent rencontrer lors d'examen ou autre :


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Ethen, je me lis en toi !
J'ai aussi un problème de stresse chronique. Parce que stresser juste parce qu'on va voir ses amis, c'est bizarre (je me sens comprise en lisant tes lignes !).
Cela dit, je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose, comme Ethen le dit. Il faut juste éviter de se laisser submerger ou alors de se dire qu'on va pas y arriver, que c'est trop de stresse. Stresser un peu, oui, beaucoup, pourquoi pas, mais totalement paniquer, sûrement pas, surtout si c'est pour tout laisser tomber. Faut pas avoir le stresse défaitiste, en somme.

Tout comme Caribou, je me reconnais dans ce que tu as écrit Ethen
Je stress pour les mêmes choses, et je stress également les autres...
Lors du brevet, que j'ai passé il y a un an, mes amis ne voulaient pas que je les approche, par peur que je leur transmette mon stress

Ce que je n'aime pas dans cette sensation, c'est bien évidemment l'effet de panique que ça me provoque, mais également le fait d'oublier tout ce que j'ai appris... Et je sors souvent des contrôles en ayant totalement oublié mes réponses (ce qui est un peu normal, mais tout de même )

Mais bon, j'essaye de me calmer le plus possible sans grand succès la plupart du temps

Et vous, êtes-vous stressé à l'approche d'un examen ou pour tout autre chose ? N'hésitez pas à partager

Le stress est aussi très présent dans ma vie. Je l'ai avant des examens, des rendez vous importants comme des entretiens ^^'. Je le gère comme je peux, je sors, je vois mon copain, je fais autre chose pour ne pas y penser. Sinon je prend un médicament pour réussir à dormir et déstresser un peu.. Je dois dire que je fais quand même des cauchemars .. Mon cerveau est fou, mais je pense que le stress que j'ai est un bon stress. Quand on voit des personnes trop sereines je pige pas comment c'est possible ..

Je crois que le stress vient en partie de notre mode de vie. Par exemple, j'ai remarqué qu'un parisien qui doit se réveiller une heure plus tôt que ce qu'il pourrait faire normalement pour être sûr de ne pas rater son RER, et qui se retrouve malgré tout avec un problème de transport, debout dans un wagon bondé de monde, et arrive 1h en retard à son travail, tout en sachant qu'il sera obligé de faire le même trajet au retour, pour ensuite aller chercher ses enfants à l'école ou chez la nounou, se montre laaargement plus stressé que, par exemple, ma tante qui vit près de la mer dans le sud de la France.

Et c'est pour ça que j'aurais tendance à penser que, pour essayer de gérer un peu mieux son stress, l'une des solutions que je pourrais proposer serait de s'éloigner un petit moment de son quotidien, de s'enfermer dans une bulle de silence où on pourrait penser à des choses agréables. Par exemple, j'aime beaucoup aller à la piscine parce que , quand je nage et que je mets la tête sous l'eau, tous les bruits sont étouffés, et l'eau décontracte mes muscles.
En tant que grande stressée de la vie moi aussi, j'ai tendance à minimiser les choses qui me stressent. Avant de passer un examen, je suis toujours stressée, mais j'essaye de comprendre ce qui m'inquiète le plus (rater mon examen > ce qui voudrait dire que je suis nulle > me dévaloriser > etc.), et de le rationaliser (ce n'est pas parce qu'on rate un examen qu'on est stupide > etc.)

Voilà, j'espère avoir pu aider un petit peu

J'ai l'impression d'être la seule du forum à ne pas avoir trop de problèmes de stress En fait, avant des exams importants, genre TPE, bac, etc, je me sens plus frénétique que stressée. Je suis pressée d'être en plein dans l'exam, en fait (oui, je suis bizarre, j'assume). Une fois devant ma copie, je suis plutôt zen. Les seuls moments où je stresse vraiment c'est lorsqu'un prof rend un devoir. Même si je pense l'avoir réussi, je stresse Pour tout le reste, ce qui est rendez vous, etc, je dirai que je suis plus timide que stressée. Dans mon quotidien, je suis plus baba cool qu'autre chose. Je sais pas comment je fais... Je crois que l'essentiel c'est de se dire que, même si ça se passe mal, c'est pas la fin du monde. Bon, conseil assez merdique, mais je fais ce que je peux

Bon alors, pour ma part, je suis également extrêmement sujet au stress, à un point quasi-maladif. Je m'explique : Je n'ai aucun problème lors d'examens écrits, je dois dire que je me sens même extrêmement à l'aise dans ces moments là, parce que je sais à l'avance la note que je vais avoir, si j'ai révisé ou pas, je suis certain de mes capacités, et de ma mémoire (je ne prends AUCUNE note à aucun cours, et pourtant je les ai tous en intégralité dans ma tête).

En revanche, un passage à l'oral, ou une prestation quelconque à donner, c'est l'enfer pour moi. J'ai été humilié énormément de fois lors de tous mes passages à l'oral, que ce soit par le jury, ou par les spectateurs que sont les élèves si jamais j'ai été trop bon ! J'ai gardé un si mauvais souvenir de mes passages oraux que je peux ne pas bouger de ma chaise ou refuser de passer pour éviter cette épreuve. Lorsque l'on est évalué au piano (musicologie oblige), je peux subitement oublier toute ma partition que je connaissais par coeur il y a 5 minutes, et même perdre toutes mes capacités de lecture et de réflexion (incapable de déchiffrer une partition, pourtant EXTRÊMEMENT basique).

TRES perfectionniste, si lors d'un oral je viens à faire une faute (aussi minime soit t-elle), j'essaye de me corriger. Si je bute sur cette faute et que je n'arrive pas à la corriger au bout de la deuxième fois, j'interromps tout. C'est tout aussi valable pour une prestation musicale, ou une évaluation au piano. Je peux me rendre malade (au sens propre) pour éviter un oral, ou pour en avoir raté un, car pour moi, un échec à l'oral est l'une des pires humiliations que l'on puisse m'infliger.

Je suis absolument convaincu que le bon stress n'existe pas, que ce n'est qu'une légende urbaine, ou tout au plus un effet placebo. L'armée de l'air a fait des tests, démontrant qu'un pilote de chasse, même avec 20 ans d'expérience, lorsqu'il est confronté à une situation de stress, vient à prendre 9 fois sur 10 la mauvaise décision, et 6 fois sur 10, la pire des options possibles.

J'ai tout essayé, psychologue, fleur de Bach, homéopathie, massages, acupuncture, rien n'y fait. Je pense tout simplement que le stress est inévitable, et que le seul moyen d'y remédier est la confiance en soi, et la connaissance de ce que l'on fait à 100%, pour que tout devienne mécanique, et non plus réfléchi.

Mastertimer a écrit:

J'ai tout essayé, psychologue, fleur de Bach, homéopathie, massages, acupuncture, rien n'y fait. Je pense tout simplement que le stress est inévitable, et que le seul moyen d'y remédier est la confiance en soi, et la connaissance de ce que l'on fait à 100%, pour que tout devienne mécanique, et non plus réfléchi.

Je suis également dans le même cas. Ayant une maladie plutôt grave depuis 4 ans, mon stress (de ne jamais guérir, lorsque je fais de grosses rechutes, mon état physique) a considérablement augmenté. J'ai tout tenté : psychologue, homéopathie, fleurs de Bach, yoga, massages, acupuncture (résultats catastrophiques pour cette dernière : vomissements terribles, que de mauvais souvenirs !). Désolé de t'avoir totalement cité, Mastertimer, mais tout ce que tu as essayé, je l'ai fais également, sans succès. :/
S'il y a une chose qui m'a permise de me "détendre", c'est le piano. Je le pratique depuis huit années, et ce n'est que récemment que je me suis rendue compte de ses bienfaits. Désormais, je ne stresse plus pour mes examens à l'écrit, je réussis à m'organiser dans mes révisions, je me sens plus détendue, également. Concernant les épreuves à l'oral, lorsque je vois les autres stresser, tandis que je reste calme, j'éprouve une véritable satisfaction personnelle. Lorsque je passe devant un public pour jouer du piano, je n'ai aucun stress (j'ai récemment participé à un concours, et tout s'est impeccablement passé).
Le progrès le plus remarquable que j'ai fais, à mes yeux, est lorsque je me trouve avec un adulte. Avant, lorsque le CPE, le médecin scolaire, ou l'assistante sociale me convoquait (ce qui arrive très souvent, croyez-moi), je fondais en larmes dès que je passais leur porte. Désormais, il me suffit de penser à la mélodie d'un morceau que je joue au piano (je fais même parfois les gestes des doigts sur mes genoux, comme si je jouais réellement), pour me contrôler. C'est grâce à ceci que j'ai été vraiment sûre de moi et calme lorsque j'ai passé de nombreux entretiens avec des directeurs de lycées.

Comme quoi, la musique est bénéfique !

Ne t'excuse pas de me citer voyons ! xD Il manquerait plus que l'on doive s'excuser de citer quelqu'un maintenant ! O.o

La musique a des bienfaits, certes, pour celui qui ne la considère pas comme un but, une fin et un objectif Je peux t'assurer que le fait de vouloir te faire un nom ou d'obtenir un certain rang et un statut dans le monde de la musique rend cette activité bien plus stressante lorsque c'est le "but de ta vie", et non plus une activité pour t'amuser et te détendre. C'est un peu comme l'écriture, je pense que tout auteur écrit de deux manières (arrêtez moi si je me trompe) : Pour se détendre, à des fins personnelles donc, et pour partager, à des fins de lecture donc. Même si l'un n'empêche pas toujours l'autre, je pense qu'il faut tout de même qu'un bon auteur puisse distinguer les deux manières d'écrire. Des avis ?

Pour savoir gérer son stress, je pense qu’il est tout d’abord important de savoir d’où il vient. Et les causes peuvent être multiples: manque de sport ou de sommeil, problèmes d’ordre psychologique ou physique… Tout peut être une cause de stress et ignorer ce qui nous fait angoisser peut mettre en échec les meilleures thérapies et traitements thérapeutiques. Vous aurez compris, mon premier conseil est de répondre à cette question: pourquoi suis-je si tendu? N’hésitez pas à approfondir et surtout, ne vous mentez pas et acceptez la réponse. Si vous avez peur devant votre copie d’examen, est-ce seulement le fait de devoir passer une épreuve ou parce que vous avez mal révisé ou n’avez pas confiance en vos capacités ?

Beaucoup de stress peut être évité en étant ordonné. Je peux prendre ici l’exemple de ma mère, qui le matin doit se préparer pour aller travailler, mais aussi s’occuper intégralement de quatre enfants (les lever, les habiller, les mener à l’école…). Pour éviter de redouter d’oublier quoi que ce soit, elle a une liste affichée sur le mur de la salle de bain qu’elle suit méthodiquement, qui va de l’application de la crème de jour à ce que mangent les petits. Le tout est même minute et cela l’empêche de s’emmêler les pinceaux ou de devoir penser à trop de choses en même temps. Evidemment, régler toute sa vie de cette façon n’est point possible, mais savoir adopter des routines peut enlever une part de stress quand on a un emploi du temps bousculé. N’hésitez jamais à vous poser cinq minutes pour décider de votre emploi du temps ! Mieux vaut préparer son sac et les vêtements que l’on va porter la veille, par exemple. Cela assure un gain de temps mais aussi, nous enlève un poids.

Si j’ai dit qu’on ne devait pas hésiter à prendre cinq minutes pour décider de son emploi du temps, il est aussi bon de prendre cinq minutes pour se calmer. Même en examen, où le temps nous est compté. Quelqu’un a déjà parlé de la respiration, et cette chose est importante. Inspirez, expirez… tentez de vider votre tête, répétez-vous que tout ira bien ou, au pire – qu’il y a plus grave dans la vie. Rater un examen est certes décevant et risque de faire perdre du temps (un an voire plus), mais tentez de relativiser et demandez-vous ce qui chez vous a cloché. Un manque de préparation ? Si c’est cela, voilà une bonne leçon à retenir et une occasion de vous améliorer. Peut-être que votre méthode de travail est à revoir… cela fait mal, mais tomber fait souvent progresser. Courage, ne baissez pas les bras ! Pour tout dire, des épreuves j’en ai beaucoup raté dans ma vie… et je suis encore vivant. Si un stress trop important qui vous a empêché de vous concentrer, n’hésitez pas à en parler. Sans aller directement voir un médecin, tentez d’en discuter avec des proches – amis, famille – qui vous connaissent bien et peut-être, sauront vous aider à en trouver les causes – ces dernières peuvent nous échapper.

Prendre cinq minutes pour se faire du bien est aussi important. Imposez-vous des poses pendant vos révisions, pour faire quelque chose qui vous plait. Quelque chose de relaxant, qui vous aide à ne plus penser à ce qui vous attend. Pour certains, c’est le sport. Pour d’autres, un bon bain. Trouvez ce qui égaie votre quotidien, n’hésitez pas à vous chouchouter ! Aussi, trouvez des petits trucs qui vous calment lors des moments de stress. Gribouiller des ronds sur une feuille, compter le nombre de chaises devant vous… parce que parfois, respirer profondément ne suffit pas à faire le vide et le stress nous électrifie tant qu’on a besoin de s’occuper l’esprit pour, justement, le libérer. Ce n’est toutefois pas quelque chose que je recommande franchement, parce que c’est ainsi que j’ai développé des troubles Obsessionnels Compulsifs, qui me font vérifier que j’ai bien fermé portes et robinets en tirant dix fois dessus. Mais au moins, je peux ensuite partir l’esprit léger, sans risquer d’avoir fermé le gaz.

Ne fuyez pas face au stress. Quand vous vous sentez angoissés, cherchez-en véritablement la cause et tentez d’en limiter les dégâts. Ne vous jetez pas sur les brioches, pour emplir votre bouche en pensant que cela vous aidera à mieux aller… N’allez pas vous coucher pour fuir un moment que vous redoutez : cherchez tout d’abord s’il n’existe pas de meilleures solutions. Vous avez peur car demain vous avez un premier rendez-vous avec un garçon à qui vous avez dit oui ? Faites-lui part de vos émois par SMS ! Il saura, je l’espère pour vous, vous rassurer. Et si vraiment rien ne va (j’ai un contrôle de géographie demain à huit heures et je n’ai appris aucun des douze chapitres) là vous pouvez aller vous coucher avec vos brioches. Mais le mieux serait d’accepter sa faute sans s'inventer d'excuses (ou d'accepter le fatalisme d'un mauvais concours de circonstances évènements, si vous n’avez pas révisé parce que vous avez été enlevé par des extraterrestres que pouviez-vous y faire), de se préparer à recevoir une mauvaise note et aller à l’examen avec le sourire. Accepter l’échec permet d’ailleurs d’éviter beaucoup de stress. Je trouve. Et éviter de repousser au dernier moment les décisions dures à prendre permet d’éviter de longues heures d’agonie. Il m’arrive de devoir passer des coups de fil, chose dont j’ai plus qu’horreur. Je bafouille, je m’embrouille… une vraie catastrophe : j’en rougis rien qu’en y pensant. Et pourtant ! Quand je dois passer un coup de fil, je tente de le faire de suite. Ainsi, je suis débarrassé du problème. Evitez l’effet boule de neige qui se transforme en avalanche tuant douze skieurs et le dernier yéti, quoi…

Dernier point, il est parfois bon d’avoir recours à la médication ou à une aide psychologique. Parfois même, les deux en même temps. De plus, si au départ cela ne fonctionne pas, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant : peut-être que les soins sont inadaptés, ou il saura vous expliquer pourquoi cela va prendre un peu de temps à ce que vous voyez des résultats. N’hésitez pas à poser diverses questions : vais-je passer le restant de mes jours sous médicaments, puis-je faire quelque chose de mon côté pour arranger mon état… parler est toujours bon. Ne laissez pas d’ombres : c’est de votre santé qu’on parle et le stress peut être un véritable handicap entraînant des dépressions, problèmes de santés etc. Et si la personne vous traitant ne vous convainc pas… tentez d’en changer !

J’espère que ce pâté en aura aidé certains – en tout cas, c’est ainsi que je tente de maîtriser mes angoisses. En les identifiant, les comprenant. En en parlant, en relativisant et en prenant du bon temps. Dernier conseil : apprenez à connaître vos limites et à dire non. Rien ne sert d’accepter de rendre un service si vous êtes déjà occupé à en perdre espoir. Expliquez la raison de votre refus et n’ayez pas peur de vexer autrui. Un peu d’égoïsme n’est pas mauvais. Si la déception de ne pas pouvoir aider une personne qui vous est chère, soit vous trouvez un moyen de vous dégager d’autres obligations moins importantes, soit vous l’aguillez vers quelqu’un d’autre… il y a toujours des solutions (parfois peu plaisantes, certes), c’est les voir qui est souvent difficile.