Yuwee
▽ messages. : 9 ▽ crédit. : Yuwee ▽ age. : 29 ▽ points. : 3 Date d'inscription : 25/02/2013 Localisation : Sur un nuage
| Sujet: I Can Be Late - Skip The Use 26.02.13 18:17 | |
| Bonjour humains,
Je vais vous présenter, à travers ce premier article, ma chronique de critique musicale. Pour ce faire, j'ai choisi le groupe Skip the Use, qui s'est démarqué dernièrement grâce à sa chanson Ghost et une victoire de la musique du meilleur album rock de l'année 2013 pour leur album Can Be Late.
Je tiens à préciser que même si cette critique concerne d'une certaine manière mon avis personnel, elle respecte les règles de bases de la critique de musique moderne et expose la valeur qualitative de l'album concerné selon ces règles.
A trois, on rentre dans le vif du sujet ...1...15...48...77...3 !! Je vais commencer par une vision détaillée de l'album. Ce dernier démarre sur un mi mineur très distordu, à la première ecoute, on s'attend à du PUTAIN DE METAL ELECTRO.
Une petite dose d'effet electro à la MyGRAIN et un son très gras.
Mais c'est sans compter l'apparition de ce synthé foOoOoOouu puis plus tard de cette guitare funky, on comprend bien qu'on n'aura finalement pas affaire à un groupe qui s'en va racler des enfants sur le goudron.
Le titre People In The Shadow est une entrée en matière énergique mais offre une idée du caractère répétitif qu'on va rencontrer tout au long de ce bloc. (Mais offre une idée du caractère répétitif qu'on va rencontrer tout au long de ce bloc. Mais offre une idée du caractère répétitif qu'on va rencontrer tout au long de ce bloc. Mais offre une idée du caractère répétitif qu'on va rencontrer tout au long de ce bloc. Mais offre une idée du caractère répétitif qu'on va rencontrer tout au long de ce bloc.)
On trouvera un paquet de morceaux efficaces et très acidulés comme St Mark's Place, Do it Again, I Can Be Late, Antislavery, Enemy ou encore Bastard Song qui sont des titres qui musicalement ne nous offrent pas de grande innovation mais restent très vivants, I Can Be Late sonne d'ailleurs comme du Shaka Ponk saveur funky.
Shaka Ponk est d'ailleurs un groupe qui teinte tout cet album, et comme je suis un gros idiot, Pour moi le tube Ghost était une chanson de Shaka avant que j'entende parler de Skip The Use.
J'ai très rapidement été fatigué par cette voix corrosive, bien qu'elle ne soit pas désagréable pour une écoute ponctuelle, elle devient franchement usante si on s'enchaine l'album. C'est Comme si Mat Bastard (le chanteur) avait un parpaing coincé dans l'oeusophage, ça sort beaucoup, mais on sent que quelque chose reste bloqué dans la gorge.
C'est pourquoi au fil des titres je n'attendais qu'une chose : une ballade.
Et bien je ne dirais pas que j'en ai eu une, mais il faut dire que l'opus Darkness Paradise est une petite perle : un riff très rock classique, à la Rolling Stones, une voix avec un léger gain qui offre une douce saturation juste comme il faut, des harmonies vocales intéressantes, un solo simpliste mais hypra-efficace, des guitares rouillées et bien grinçantes, et surtout, suuuuurtouuuut.. une voix qui n'est jamais autant poussée que dans les autres titres. un seul regret, la longueur de 2 minutes et demie seulement. CETTE CHANSON EST UNE ARME DE FRUSTRATION.
Pour ce qui est du titre vraiment innovateur, je choisirai The Face. Une intro courte mais qui sent le citron, de part ses effets electro qui contiennent une vrai signature, on ne saurait discerner une difference entre un mixage ou des effets directs de la guitare. Ce qui rend cette chanson 100 fois plus interessante sont ses paroles accusatrices à souhait, un detail qui manque beaucoup aux chansons dansantes d'aujourd'hui.
(J'ai reniflé à plusieurs reprises des odeurs de Justice dans les choeurs.)
La deception de l'album est la reprise de Blur, Song 2... Ce tube Rock-Grunge est sublime, mais la reprise de Skip the Use sonne plutôt comme un vieux truc a passer en night club pour faire danser les kikoolols, un affront pour un tel chef-d'oeuvre. BEUARK.
Pour suivre on peut remarquer que le morceau Mirror se reflète de gauche à droite et montre une vraie recherche de représentation de recherche vraie une montre et droite à gauche de reflète se Mirror morceau le que remarquer peut on suivre pour. Cup Of Coffee est un titre super inventif, mais on souhaite vraiment trancher la gorge de Mat qui ne devrait pas etre aussi etranglée sur ce magnifique refrain.
Et c'est avec cette transition de merde qu'on passe au paysage général de l'album.
Ce qu'on retient dans l'ensemble c'est un album qui donne trèèèèèès envie de bouger , un duo basse-voix super efficace, une résonnance pleine d'influences (Shaka Ponk, Rolling Stones, Guns and Roses, Justice..) et un album d'une qualité nouvelle malgré l'usure que provoque la voix tranchante de Mat.
Les paroles sont tout bonnement excellentes sur les morceaux comme Fallin', Off Me, The Face, Do it Again et P.I.L. Le côté anti-américanisme engagé est un plus qui donne encore plus envie de briser les murs en dansant.
Et on regrettera un manque de chansons plus detendues car c'est bien dans Darkness Paradise que la voix s'avère plus polyvalente qu'elle n'y parait et qu'on prend vraiment notre pied comme un éléphant dans un magasin d'arachides.
En bref, un album empli de qualités et de bonnes intentions, mais qui sera plutôt destiné à servir de reveil-matin et de playlist de debut de soirée pour mettre les futurs bourrés en situation d'éclate totale.
Sur ce, bonne bourre, bonne danse, bonne écoute.
Yuwee.
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