Mysti-Lee
▽ messages. : 7▽ crédit. : Sugar Slaughter▽ age. : 30▽ points. : 0Date d'inscription : 13/06/2012
Sujet: Mysti ♕ 13.06.12 18:24 Mysti-Lee pseudo, prénom ▽ Mysti & Marie-Pier age ▽ 17 ans localisation ▽ Québec groupe désiré ▽ écrivains passionnés. tes écrits. nous sommes sur un forum d'écriture, et donc en toute logique nous sommes intéressés par ce que vous écrivez . postez ici quelques petits écrits rédigés par vos soins . Puisque ça fait un moment que je ne fais que du RPG, je me suis dit que je vous donnerais quelque poste. C'est pas grand chose en fait... Spoiler: Il fait noir... trop noir. Mais j’en ai rien à faire. Je me fous du vent qui fouette mes vêtements poisseux, de cette eau qui s’infiltre dans mes chaussures et de la fumée qui m’agresse à chacune de mes respirations. Je ne demande qu’une chose, ne plus rien sentir. Me débaraser de toute cette haine, de tous ces malheurs qui ne semblent que s’accumuler aux fils des ans. Mais je ne fais rien, je continue de me laisser flotter. Dirigé par un courant dont je ne contrôle rien. J’aurais voulu baisser les bras, crier à la terre entière que je laisse tomber. Mais je ne peux pas, j’en aurais tout simplement pas la force. Et puis... elle est avec moi, en ce moment. Me trainant dans les coins sombres, m’obligeant à vivre encore une fois alors que je ne lui ai rien demandé. Prynce. Elle est toujours là. Mystérieuse et insaisissable. Tout simplement dit, magnifique. Encore ce soir, tous les deux, nous ne faisons rien d’autre que vivre. Profitant des secondes qui passent, ne se sentant pas obligé de faire quoi que ce soit. Nous ne sommes personne, mais ensemble, je me sens vivre. J’ai l’impression de redevenir quelqu’un, alors que nous ne faisons que nous briser mutuellement. Je le sais... mais c’est plus fort que moi. Elle est là, toujours prête, toujours alerte, toujours elle-même. Elle est ma drogue, lorsqu’elle est là, c’est plus fort que moi. Je la suis, lui réponds, je marche. Je renais. Encore ce soir, nous sommes ensemble. Trainant dans les quartiers sombres de Londres pour la raison que j’ai besoin d’air. Je ne peux plus rester enfermé. Les murs m’emprissonnent, l’air me manque, j’ai besoin d’espace. Nous marchons donc. Je ne sais plus trop où nous sommes rendus, mais nous continuons comme si de rien n’était, car plus rien n’a d’importance. Toutes ces choses futiles qui nous empoisonnent la vie ne nous atteints plus, car nous nous contentons de vivre. Nous ne faisons que marcher. L’air me lèche la peau, me donnant quelques frissons alors que mon blouson est resté dans l’appartement miteux que je loue avec Marie-Ange. Je ne dis rien, me contentant de mettre mes mains dans les poches de mon jean. Je souffles un peu, respirant une nouvelle fois cette fumée empoisonné que j’inhale volontairement. Il ne reste plus rien, je jette le reste de ma cigarette encore fumante dans les égouts des Londres. Je passe ma main dans mes cheveux, jetant un regard à Prynce, me demandant à quoi elle pense. Nous ne disons rien, nous ne faisons que marcher silencieusement. Profitant des secondes qui passent, qui tombent et qui ne reviendront plus jamais. Je remets ma main dans ma poche, tentant de rechausser un peu ma main engourdis. Mes doigts effleurent quelque chose qui se trouve dans le fond de ma poche. Inconnu, oublié. Un cachetons. Non, deux mêmes. Ma respiration s’accélère alors que je réalise ce que ça veut dire. L’évasion. Ce n’est ni une excuse, ni une raison, mais le fait est là, j’aime planer. Surtout lorsqu’elle est là. Surtout avec elle. Au creux de ma main, je retiens les deux comprimés délicatement, tel un trésor précieux. C’est notre billet pour partir loin d’ici. Nous évadez de cet endroit crasseux où il ne traîne que des gens de notre espèce. Tous ces gens qui donneraient tous pour s’évader avec nous. Qui nous butteraient simplement pour avoir notre butin. Je me rapproche de Prynce, lui prenant la main et lui donnant enfin notre délivrance. -Tiens, pour toi. Je lui chuchote à l'oreille, pareille qu’un secret inavouable. Je lui fais un sourire avant de mettre ma petite pilule sur ma langue. J’attends quelques secondes, les effets ne devraient pas tarder, mais en attendant, je mets mon bras sur les épaules de Prynce, ne voulant pas qu’elle attrape froid. C’est quand même de ma faute si nous sommes ici, à vivre. À marcher tout simplement.
Spoiler: J’avais l’impression de tomber, toujours un peu plus, sans pouvoir m’arrêter. Le sol s’écroulait sous mes pieds, me faisant perdre toute orientation. Les gradins s’étaient effondrés, nous apportant dans leur chute. Je voyais le sol s’approcher de moi, sans pourvoir y faire quelque chose. Je fermais les yeux une fractions de secondes priant pour que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve. J’allais me réveiller, oubliant ce songe pour commencer une nouvelle journée, mais tout cela n’avait rien d’imaginaire. Mes cheveux me foutaient le visage,me rentrant dans la bouche, dans les narines et dans les yeux, j’avais l’impression que j’allais mourir étouffé par mes propre cheveux. Instinctivement, mon don de métamorphomage prit le dessus et ordonna leur rétraction. C’était tout naturel, je n’avais même plus besoin d’y penser pour que mes cheveux s’allonge ou se rapetisse, mais en cet instant, rien ne bougea. Le tout n’avait duré qu’une seconde. Une seconde de trop où je pris conscience que plus rien en moi ne marchait comme avant. Mon don s’était figé, envolé par la terreur qui s’était imprégnée en moi, alors que le sol s’approchait toujours un peu plus. Si je ne faisais rien, je savais que je n’allais certainement pas m’en sortir vivante, mais j’avais une mission. Je n’avais pas le choix de survivre pour combattre. L’esprit légèrement plus claire, je hurlais un sortilège pour tenter de me ralentir. Une première fois, une deuxième, puis une troisième et une quatrième fois en hurlant, en me débâtant dans les airs alors que l’impact allait arriver d’un instant à l’autre. Je voyais l’herbe et les débris qui s’étaient déjà accumulés sur le sol, je fermais les yeux et tenta de protéger ma tête avec mes bras. J’ignorais si mon sortilège avait fonctionné, ce n’était plus qu’une question de seconde avant que je n’ai la réponse à cette question. L’impact arriva, brute, sans ménagement. Mon sortilège avait fonctionné, mais pas aussi efficacement que je l’avais espéré. Mon visage vint heurter mon genou et brusquement, un long filet chaud descendit directement dans ma bouche. Ma tête me tournait et un haut le coeur envahie alors que je tentais laborieusement de me relever. Auguste Je devais le retrouver. Je ne voyais rien, la poussière recouvrait tout et le sol ne semblait pas vouloir arrêter de bouger. Un horrible goût métallique et salé semblait se rependre dans ma gorge, je recrachais ce surplus de salive réalisant qu’il s'agissait de sang, de mon propre sang. J’avais l’impression que j’en avais partout autour de la bouche, sortant à flot d’un endroit dont je ne savais pas exactement où il se trouvait, ma tête, ma joue ? Je portais ma main à ma bouche, essuyant le surplus. Mon nez, mon genou avait heurté mon nez. Mon regard se posa alors sur mes mains, maigre, trop maigre pour être les miennes, trop rouge pour que ce soit mon sang, trop étrange pour que se soit mon propre corps. Je regardais alors mes bras, étroit, fin et osseux presque. Non... NOOONN !! Non ça ne pouvait... ce n’était pas moi. Ses bras... Horrifiée, je tentais alors de faire apparaître des points bleus sur le devant de ma paume, rien ne se produit. Redoublant de concentration ,je recommençais et recommençais et recommençais encore, tentant de me prouver que mon don n’était pas disparue. Ça ne pouvait pas être moi... Mon masque avait tombé, briser par la peur, éradiquer par les traumatismes causés par l’organisation. Mon don de métamorphomage avait fessé, dévoilant enfin mon vrai visage depuis cinq ans. Dévoilant un corps trop maigre, résultat du manque de nourriture... un visage sombre, des yeux cernés et d’un visage ravagé par la fatigue. J’entendais des cris, des gens passaient près de moi, courant un peu partout, cherchant leurs alliés de ses ennemis. Je devais le retrouver, m’assurer qu’il était vivant. Il n’avait pas le droit de mourir, s’il mourrait j’allais devoir continuer seule, il n’avait pas le droit de m’abandonner ! Mes cheveux étaient recouverts de poussière, emmêler dû à la chute de que je venais de faire, je ne ressemblais plus à la Jezabel qui s’était retrouvée en haut des gradins il y avait quelque instant. Une chute qui m’avait détruit, je devais donc tenter de me retrouver dans ces décombres. Auguste. Il n’avait pas le droit d’avoir périe dans l'effondrement des gradins. Cet homme que j’avais toujours détesté, semblait être le seul point d’encrage qui me permettait d’avancer. Il fallait que je le retrouve, c’était la seule personne que je ne devais pas quitter. J’avais l’impression que ma tête était lourde et que mes pas étaient incertains. Je m’entendis crier son nom, d’abord incertain puis plus fort. J’avais l’impression que j’étais perdue, la chute m’avait complètement déboussolé. Pourquoi avais-je l’impression de ne connaitre personne ? - Guuuust ! hurlais-je prise de panique de ne jamais le revoir, de devoir affronter les membres de l’organisation seul. Il me laissait tomber, je savais que je n’aurais jamais dû lui faire confiance. Tout était de sa faute, il était le responsable de tout. De sa disparition, de mon état de panique, de l’effondrement des tours, de la pluie qui avait tombé il y avait deux jours, tout était de sa faute, absolument tout ! Au loin au loin, j’aperçus une chevelure blonde qui me semblait familière. Ma baguette bien à vue, je m’approchais de la silhouette qui me tournait le dos. Liora... Je tentais de la rattraper, me mettant à courir à sa suite alors qu’elle se perdait dans la foule. Ne sachant pas où je mettais les pieds, je trébuchais dans un débris ou dans quelqu’un, me retrouvant face contre terre. Je relevais la tête, cherchant sa chevelure doré parmi la foule qui s'étendait devent moi. Je ne savais pas pourquoi, j’avais l’impression qu’il fallait que je la retrouve, que je ne la perde pas de vue, ensemble nous ne faisions qu’un... pourquoi ne m’avait-elle pas vu ? - Lio... LIO ! Lioora, criais-je en éclatant en sanglot. Pourquoi ne me voyait-elle pas. D’un coup, je me relevais, tentant de la suivre alors que le sol commençait dangereusement à tourner. Je la perdais de vu, ne sachant plus trop où j’étais. J’avais suivi Liora instinctivement, oubliant momentanément que je devais retrouver Auguste et Artémis. Mais elle était là... Liora ! Ne me laisse pas tomber ! D’une main, j’essuyais les larmes qui avaient commencé à couler sur mes joues. Puis je remarquais que mon nez n’avait toujours pas arrêté de saigner, impuissante, je ne fis rien pour stopper l'hémorragie. Voir Liora m’avait enlevé l’envie de continuer, j’avais envie de m’étendre par terre et attendre que tout s’arrête, mais je n’avais pas le choix, Auguste et Artémis devait m’attendre, je ne pouvais pas leur faussé compagnie. Je retrouvais mon chemin et j’aperçus au loin Auguste qui avait déjà commencé à se battre corps et âme dans la bataille. Il me tournait le dos, sans faire attention à se pouvait arriver. Je vis un membre de l’organisation lever sa baguette vers lui, prêt à lui lancer un sortilège. Auguste ne devait pas tomber. Je n’avais plus rien à perdre, mon don semblait avoir disparue, ma meilleure amie semblait avoir pris le camps de l’organisation, qu’est-ce qu’il me retenait en vie, sinon l’esprit de vengeance ? - Endoloris, hurlais-je en pointant ma baguette droit vers le membre de l’organisation qui s’effondra en criant sous mon sortilège. J’avais bien fait de suivre des cours de magies noir avec cette russe au nom de Brooke Wooding. Ça allait bien me servir. Je m’approchai de ma victime, lui crachant au visage avant de donner un coup de pied au visage l’assommant pour un bon moment. Je mis ma main sur l’épaule d’Auguste. Son visage se retourna vers moi, un air d’abord terrifier avant de remarquer que c’était que moi... - Tu devrais faire attention aux personnes qui t’attaquent de dos, dis-je froidement avant de m’essuyer le nez une nouvelle fois. Sans d’autre commentaire, je me retournais, prête à attaquer tout ce qui allait me tomber sous la main.
Spoiler: Tu as peur, tu trembles de tous tes membres. Ton regard ce durcie, ton visage change lorsque tu me vois. Je le sais, je suis celui qui te suit tous les jours, inlassablement. Je n’ai aucune consistance, aucun visage. Je ne suis personne, mais toi Hestia, je suis le centre de ton monde. Je suis celui qui te connaît le mieux, qui connait tout sur toi. Tu es celle qui m’a donné vie, tu es celle qui grâce à toi, je peux voir la lumière de la vie. Je ne suis personne, je n’ai aucun visage, je suis l’ombre tout simplement. J’ai appris à t’aimer, à adorer te voir bouger. Tes pas gracieux qui façonnent continuellement les calages de Dumstrang. Inconsciemment, tu me fais revenir à toi jour après jour. Toi qui semble si faible de l’extérieur, toi qui a toujours cet air terrifier et constamment angoisser sur le visage, je te regarde agri, je te vois évoluer au gré des jours. Tu m’ignores comme tu le peux, tu me fuis tu m’évite, par tous les moyens tu essaies de m’éloigner de ta vie. Je reviens nuit après nuit, jours après jour. Je n’y peux rien, je ne suis personne, je ne suis que l’ombre. Toi qui me hais, toi qui a si peur de moi, que reste-t-il de ta vie à force de me fuir ? Le vide, un peu comme ce que je suis. Rien. Alors pourquoi toi Hestia, qui semble faible, qui semble la peureuse de service n’as-tu pas encore craqué ? J’ai bien vu comment les autres te regardent, ils t’ignorent, ils te jugent d’incompétente, la faible de Dumstrang. Celle qui pleure sans raison, celle qui a peur du noir, l’idiote de service. Toi, tu les ignores, car personne ne peut comprendre, ils ne savent pas à quel point je t’effraye. Ils ne savent rien de toi. Tu as bien remarqué que personne ne me voit, personne ne remarque jamais ma présence. Je suis invisible au reste du monde, je ne suis personne. Mais je suis la personne la plus proche de toi, je connais absolument tout sur ma belle Hestia. Ta chevelure n’a plus rien de mystérieux, tes yeux n’ont plus aucun secret, je te connais comme un livre ouvert. Je t’aime autant que je te déteste. Tu m’as inventé… tu m’as créé… voilà pourquoi il faut ta perte Hestia. Je ne devrais pas exister, je n’aurais même jamais dû apparaitre, mais me voilà jour et nuit à te suivre, à te traquer, invisible aux autres, à tout le monde sauf à toi. Je te vois justement marcher, tu avances rapidement, en courant presque. Tu ne m’as pas encore remarqué sinon tu ne serais même jamais sortie de ta chambre glacée. J’avance, je ne peux te quitter, créatrice, comme je ferais tout pour toi. Comme je resterais dans tes pires cauchemars espérant en faire partie. J’aime te voir souffrir par ma faute, une jouissance inconnue. Je suis qu’une ombre, je ne suis personne. Comment pourrais-je avoir des sentiments ? Comment pourrais-je avoir une volonté ? Tu me contrôles, ton esprit divisé me crée et joue avec moi comme un pantin. Je suis l’ombre que tu t’es crée, une personnalité autre que personne ne connait. Je suis ton double que jamais tu n’auras. Je suis le fruit de ton cerveau dérangé. C’est pourquoi j’ai les mêmes réactions que toi, j’ai les mêmes envies, les mêmes désires, mais je reste la silhouette qui t’observe qui te suit, qui t’envie qui aurait voulu être toi. Je suis l’ombre que ton cerveau schizophrène a créé. Je suis qu’une illusion. Tu avances rapidement, j’aime voir tes cheveux se déplacer dans l’air, faisant une vague sur tes épaules frêles. Tu as rapidement enfilé un haut qui t’arrive aux milieux de ton ventre blanc. L’hiver ne t’as pas réussi. Je vois tes cernes qui sont gravées sur ton visage, la fatigue qui s’accumule. Tu rêves de pouvoir dormir… endors toi pour que je puisse venir avec toi. Venir dans tes rêves, quel doux moment pour moi. La terreur qui t’enferme sur toi-même, qui te noue la gorge. La sueur qui s’accumule sur tes tempes et tes yeux qui s’agrandissent sous l’angoisse de me revoir. Va dormir ma jolie, moi, l’ombre je t’attendrais. Je te vois quitter ton dortoir sinistre, je te suis silencieusement. Ton pas est rapide, peut-être espères-tu ne pas me voir ? Je te colle, ne te quittant pas une seconde. La nuit vient de tomber, peut-être espères-tu croiser quelqu’un ? Ou même es-tu suicidaire pour marcher pied nu, un short ridiculement petit et un chandail déchiré qui n’arrive pas à cacher ton ventre ? Non, tu n’as jamais été suicidaire, malgré le fait que je t’ai poussé à ton extrême limite, jamais tu n’as flanché, jamais tu n’as baissé les bras. Jamais tu n’as voulu mourir. Pour ce fait, je t’admire, très peu de personnes seraient prêt à endurer tout ce que je te fais subir. Parfois, on dit douce folie, alors que toi, c’est une folie paranoïaque psychotique. Je suis le démon, le démon de ton esprit torturé, malade. Tu devrais te guérir Hestia, halluciner une ombre n’est pas saint, mais alors pourquoi n’en parles-tu à personne ? Pourquoi me garder comme un secret inviolable, inavouable. Tu n’es surement pas la seul qui est légèrement dérangé dans cette école de cinglé, tu es ni pire ni moins dérangé que les autres, tu es dans ton monde, ou plutôt, tu trembles de terreur dans ta bulle. Tu ne sais pas où aller, je te vois hésiter, ralentir le pas et continuer par la suite. Heureusement pour toi, ce soir est un bon soir. Aucune crise d’hystérie, d’angoisse ou de panique. La tranquillité pour un esprit dérangé. Je sais que pour les autres, à première vu, tu sembles d’une banalité épouvantable. Tu souris aux gens, tu les réponds gentiment et le pire de tout, tu aimes t’amuser et sympathiser. Oh ça tu excelles. Tu essaies de te faire des amis, de te faire apprécier par les autres pour m’oublier. Malgré tout, les gens te prennent toujours pour la fille faible que tu n’es pas. Tu n’as juste pas le remède qui réussirait à me faire partir de ta tête. La schizophrénie ce guérie chérie. Ne le savais-tu pas ? Pourquoi n’essaies-tu pas de m’éliminer de ta vie ? Tu voudrais bien, je le sais, mais tu n’as ni le temps ni l’argent pour avoir le nécessaire pour me faire partir. Tes papas sont trop pauvres pour réussir à bien te nourrir, comment pourraient-ils me faire partir ? Personne ne sait comment je suis arrivée dans ta vie, quel élément déclencheur à perturbé ta vie au point de me faire apparaitre. C’est un mystère, peut-être ne le sauras-tu jamais ? Enfin, je bien là maintenant, tu n’y peu plus rien. La nuit est tombée depuis un moment déjà, tu ne sembles pas craindre de marcher seule à une heure aussi tardive. Ta seule peur, c’est moi. Tu ne crains rien ni personne, tu oublies d’avoir peur des autres, tu oublies de craindre ce qui est réel. Tu es tant torturée par moi, l’ombre, que tu t’es inconsciemment crée que plus rien ne semble t’effrayer. Entre la torture psychologique et physique, sans hésitation tu choisirais la torture physique, beaucoup moins douloureuse selon tes dires. Tu souffres tous les jours, tu as peur. Je le sais, c’est pour ça que je suis là. Hestia Lilith, pourquoi ne renterais-tu pas dans ton dortoir ? L’école, tu la connais très bien aujourd’hui, pourquoi continus-tu tes virés nocturnes alors ? Tu es la seule qui le sait. Pour une fois que tu es seul, que tu m’oublies, que tu es seule, sans avoir à être avec les autres pour ne plus me voir arriver. La nuit est froide, je te vois frissonner d’où je suis. Tu n’as jamais aimé la chaleur, mais cela est-il une raison pour t’obliger à te faire mourir d’hypothermie ? T’obligez à te promener avec des haillons pour te prouver quelque chose ? Pour montrer à quel point cela t’indiffère ? En fait, le froid ne te dérange pas, il te permet de rester éveillée, il t’oblige à continuer à marcher. Les lames de vent qui s’engouffrent dans le château t’empêche de t’endormir c’est pourquoi tu es venu dans un tel habit. Que tu tomes malade, cela ne changera rien à ta condition et puis qui ne tombe jamais malade ici ? Tu hausses les épaules réalisant que tu n’as plus qu’une envie, revenir dans ton dortoir. Les couloirs déserts commencent à t’effrayer. Tu sais que j’arrive, jamais je ne reste longtemps derrière ton dos sans me montrer. Je sens la panique qui monte lentement en toi. Ta respiration s’accélère, mais tu tentes de garder le contrôle de toi-même. Tu es bien trop loin de ta chambre pour te laisser aller. Tu dois garder le contrôle, m’oublier, avancer encore. Toujours. Continuer de marcher, revenir d’où tu es partie. Tu ne sais plus où aller, tu hésites, tu essaies de trouver quelque chose à faire. Tu commences à avoir sommeil, mais l’envie d’aller te coucher n’est nulle présente. Tu es troublée, je sens la confusion venir en toi, ramper sous ta peau et venir souffler le doute dans ton esprit. Tu vas t’effondrer, je le sais, je le sens. Je suis toi, je te connais mieux qui n’importe qui. Tu passes une main rapide dans tes cheveux et tu t’appuis sur le mur de pierre. Ton corps te semble lourd, trop lourd. Tu veux partir d’ici, tu voudrais tout oublier, t’enfuir ne plus penser à rien. C’est alors que tu entends un bruit, lentement, tu te retournes vers moi. Tes yeux me transpercent et je te vois trembler. Tes yeux s’agrandissent par la peur et tu commences à murmurer des paroles incompréhensibles. Tu vas craquer, cela ne fait aucun doute. Tu en as marre, tu veux que tout s’arrête, mais cela ne fait que commencer ma belle Lilith. Ne cherche plus à me fuir, je serais toujours là. Tu laisses échapper un sanglot étouffé et une larme coule lentement sur ta joue. Une larme, une seule. Je ne bouge pas, je n’en ai pas besoin. Tranquillement, tu glisses du mur, tu t’effondres sur toi-même, accroupis au pied du mur, tu n’aurais pas pu faire plus pitié à voir. Tu sembles anéanti, c’est pourquoi je suis là. Pour te faire souffrir simplement parce que j’aime ça. J’aime te faire peur, j’aime à quel point tu trembles lorsque tu me vois. Je suis l’ombre qui te suit, je ne suis qu’une imagination de ton cerveau malade. Je ne suis personne. Ta tête repose sur tes genoux, tu as décidé de ne plus bouger. Tu ne veux plus me voir, tu veux que tout s’arrête. Tu ne veux pas flancher, tu restes où tu es pour m’oublier. Plus tu t’efforces de me faire partir de ton esprit, plus j’y suis encrée. Plus on s’efforce de ne pas penser à quelque chose, que cette chose est encore plus claire dans nos pensées. Et puis, tu n’as pas la force de me faire partir, je suis plus forte que toi. Je suis mille fois plus forte que vous tous réunis. Je me nourrie de ta peur et de ta crainte. Si j’étais vivante, je vous anéantirais tous autant que vous êtes, malheureux humain. Une respiration plus forte que les autres, je te connais, tu veux te donner du courage, après des heures passées là, tu vas enfin te lever. Tu vas enfin m’affronter. Ou m’ignorer peut-être ? Peut-importe, tu vas enfin faire quelque chose d’intelligent ce soir. Tu bondis d’un coup, tu ne fais pas un mouvement que déjà, tu commences à courir. Tu me fuis comme tu peux et pour ça, je te respecte. Je t’aime Hestia ou Lilith, ton prénom ne me préoccupe pas vraiment, tout ce que je vois c’est toi qui cours d’une façon si déterminée, entrainé par l’adrénaline que je te procure. Je t’aime autant que je te déteste. C’est pourquoi je t’entraine dans ta chute. Même si un jour je m’en vais, tu vas toujours te souvenir de moi. Promis ma chérie. Aller je te laisse courir seule ce soir. Je serais là lorsque tu t’endormirais, je t’attendrais pour venir te hanter dans ton sommeil, comme toujours. Pour te détruire, toujours un peu plus. J’avais mal partout, moi qui ne voulais rien d’autre qu’une soirée tranquille, me voilà comblé. J’étais accroupie sur moi-même au pied d’un mur humide, pleurant silencieusement, essayant de faire retrouver mes esprits. Pourquoi ? Qu’est-ce que j’avais bien pu faire pour subir un tel destin ? Je survivais jour après jour, espérant que le lendemain allait être meilleur. Je me débattais avec l’énergie du désespoir, je voulais que tout s’arrête, être enfin seul. Mon dos commençait à me faire souffrir, cela faisait bientôt une heure que je m’étais accroupi. Mais l’Ombre était toujours là, me surveillant, me suivant. LAISSEZ-MOI TRANQUILLE ! Il fallait que je parts, que je retourne dans mon dortoir, je ne voulais pas passer la nuit dans les couloirs lugubres de l’école et encore moins que l’on me trouve endormis au milieu de nulle part. Retrouver les autres, retrouver la civilisation. Une respiration pour me donner du courage et sans faire de bruit, je bondis, courant le plus vite que je le pouvais. Ne pas regarder en arrière. Cette phrase, je la répétais en boucle depuis des années. Toujours là-même. Elle me calmait, c’était grâce à cette phrase que j’arrivais à survivre. À continuer d’être avec les autres et non pas reculer sur moi-même attendant le pire. Les murs défilaient, les portes se succédait l’une après les autres. Je ne prêtais attention qu’à ma destination, mon dortoir. Je ne devais pas tomber, je devais continuer de courir. Ma respiration commençais à me manquer, le souffle cour, une crampe au ventre mit définitivement fin à ma course effréné. Sans pouvoir m’en empêcher, je jetai un regard furtif dans mon dos. J’étais seule, définitivement seule. Une paix intérieure m’envahit et je pus enfin commencer à me relâcher, l’Ombre n’était plus là. Seule, enfin. Une personne normalement constituer n’aurait pas adoré ce retrouvé seule dans endroit pareil. On endentait au loin des hurlements qui semblaient étrangement humain qui venant de la forêt, quelque chose grinçait proche de moi et un autre bruit que je n’arrivais pas à identifier. Un sourire apparu sur mes lèves et sans pouvoir m’en empêcher, un rire s’échappa de ma gorge. J’étais bien, tout simplement. D’un pas décidé, je me remis en route pour retrouver le confort de mon lit. J’avais réussit à lui échapper, mais il allait revenir, l’Ombre allait toujours être-là, peut-importe ce que je faisais. La nuit était sombre, la lumière de la lune passait par les carreaux crasseux du plafond, étant mon unique lumière. Mes vêtements ne couvraient pratiquement rien de ma peau, j’avais froid. J’en tremblais et j’en claquais des dents, mais je continuais de marcher, essayant de ne pas faire attention à mes caprices. Je marchais, j’avançais, il ne fallait pas que je m’arrête. La paix intérieure que j’avais ressentie à l’instant d’avant se dissipa instantanément. Il y avait quelque chose derrière moi. Il était revenu, l’Ombre était là. Non, je ne devais pas faire attention à cette chose, je devais l’ignorer. Marcher, oublier, respirer, continuer à vivre. Il ne fallait pas fléchir. Être forte, l’oublier je le devais. Survivre, continuer, non. Arrêter. L’affronter ? Absolument pas. Quoi faire ? Panique ? Non, je devais arrêter, je devais être plus forte que lui. Lui monter qui était vivant entre les deux. Lui parler, l’affronter, le tuer ? Je devais aller dormir et arrêter. Tout se mélangeait dans mon esprit, je n’arrivais plus à penser normalement. En une fraction de seconde, je me retournais pour voir s’Il était bien là, s’Il avait recommencé à me poursuive comme Il le faisait si bien. Malgré la noirceur qui se refermait sur moi, j’apercevais que le couloir était désert. Aucune trace de l’Ombre, aucun bruit, rien. Je n’avais pas halluciné, il y avait quelqu’un dans mon dos. Après toutes ces années, j’étais bien capable de le savoir. Des années à me faire suivre, à me faire traquer sans relâche par l’Ombre que personne ne pouvait voir. Prenant une ultime respiration, je fermai les yeux et fit un pas en avant, puis une autre, toujours refusant d’y croire, refusant de laisser mon esprit déranger venir m’effrayer une fois de plus. Un bruit plus fort que les autres, un courant d’air froid, j’entrouvris les yeux, craignant qu’une créature nocturne me prenne comme gibier. Si j’étais aussi seule que je voulais m’y faire croire, comment cette porte venait telle de s’ouvrir ? À ma gauche, sans crier gare, une porte s’entrouvrit laissant planer une désagréable odeur de putréfaction. Malgré le fait que j’hallucinais une ombre, il y avait des choses que je n’étais pas capable de faire et ouvrir des portes grâce à mon esprit en faisait partie. Enfin je n’étais pas folle au point de faire ce genre de choses pour m’effrayer moi-même, si ? Refusant d’aller plus loin, je devais savoir. Je restais devant l’entrer lugubre me demandant quoi faire. Je savais que j’aurais dû avoir peur, craindre ce lieu, prendre mes jambes à mon cou et aller m’emmitoufler dans mes couvertures. J’aurais dû avoir peur, j’avais toujours peur, j’étais constamment morte de trouille, emprisonner dans ma peau, souffrir, meurtrie. Je n’étais plus que l’ombre que j’étais. Il m’avait tout volé, tout arraché. J’avais malgré tout réussit à ne pas devenir asociale, ni psychopathe ou encore suicidaire. Il m’avait volé ma vie, Il ne m’avait pas encore volé mon humanité. Je mis le pied sur la première marche, puis la deuxième, jusqu’à me rentre en bas. Je n’y voyais rien, il n’y avait aucune source de lumière et l’air ambiant était engorgé de poussière. Un peu plus et je m’y étouffais. La porte se referma dans un bruit sourd emportant avec lui le peu de courage qui m’avait fait dévaler les quelques marches. Une question vint à mon esprit aussi clairement qu’angoissant. Où suis-je ? Pire encore… Qui m’y avait amené ? Est-ce que c’était une sorte de piège ? Mon cadavre ne devrais pas être remarqué avant quelque année au moins, personne ne m’entendraient crier si on me torturait, jamais personne ne se douteraient d’aller voir si une jeune fille ne se faisait pas violer dans ce trou noir menassent et inquiétant. Je m’étais jetée dans la gueule du loup. Pourvus que je suis encore reconnaissable si un jour quelqu’un me retrouve, encore avec tous mes membres, si vous plais, ô puissant Merlin. Je fis demi-tour et chercha à remonter les marcher. Je devais retrouver l’air, me sortir de là. L’obscurité était totale et je m’étalai sur la première marche. À quatre pattes, je remontai laborieusement les escaliers. Trouver la porte, premier objectif. Je devais sortir, je n’y voyais rien, mes genoux me faisaient souffrir le martyr, mes mains étaient écorchés vif. Je devais trouver la sortie si je ne voulais devenir folle. Je n’y voyais rien, c’est l’obscurité totale mais j’y retrouvai enfin ma chère et tendre amie la porte. Quelle sauveuse. Le panneau de bois était rabattu de telle sorte que l’entrée était inaccessible. J’y étais emprisonnée, cloîtré pour le reste de mes jours !! Mon point s’abattu sur la porte, sur cette merde que j’avais qualifiée d’amie. Je frappai le plus fort que je le pouvais, je me débattais sur ce mur de bois qui restait clos. Je voulais de l’air, je voulais la lumière, je voulais mon lit ! La poignée refusa de tourner et mon dernier espoir s’envola. Dans un ultime moment de panique, je commençai à crier, à cogner la porte de toutes mes forces, de me déchainer sur ce vulgaire morceau de bois. -AIDEZ-MOI !! À L’AIDE, QUELQU’UN ! AU SECOOOOUUUUUURS !!! Personne n’entendait, personne ne se promenait dans un tel couloir à cette heure. Quelle idée de venir ici ? De descendre ses marches ? De venir m’emprisonner alors que personne ne viendra jamais ici ? Jamais je n’aurais dû descendre ces marches, franchir cette porte, venir dans ce couloir. Jamais je n’aurais dû déambuler dans l’école à une heure pareille, quitté mon dortoir, jamais je n’aurais dû quitter mon lit. Cette soirée était une erreur, un échec total. Après m’être légèrement calmé, je n’entendais rien. C’était un silence de mort. Un grincement sinistre déchira le calme qui régnait jusqu’alors. Une porte s’ouvrait, une faible lueur illumina la pièce dévoilant ainsi les catacombes de l’école. Super, j’étais emprisonné dans ce trou, dans cette … cette merde !! De mieux en mieux ! Mes chances de m’en sortir vivante rapetissaient à vue d’œil. La lueur disparue aussi vite qu’elle était venue, l’obscurité m’enveloppa, me laissant seule au monde. J’aurais fait n’importe quoi pour quitter cet endroit, pour revenir enfin dans la civilisation. Je reculai à quatre-pattes, cherché avec mes mains le début de la première marche pour revenir dans le sous-sol. Ma main ne trouva que le vide et je tombai tête première dans l’escalier. Roulant sur moi-même, je déboulais les marches, me frappant la tête, le dos, les genoux, les mains, le ventre, bref peu de partie de mon corps échappa indemne. Je tentais de me remettre debout, mon genou gauche me lâcha et je n’arrivais plus à y mettre mon poids. Il me faisait tant souffrir que les lames me montèrent aux yeux lorsque j’avançai d’un pas. Je devais retrouver la porte, retrouver la lumière qui m’était apparue quelque instant plus tôt. Quelque chose de mouiller descendait le long de ma joue, qui partait de mon crane et s’arrêtait dans mon cou. Je n’y fis pas attention, ni à la douleur qui me martelait la tête. Avancer, encore et toujours. Oubliez les douleurs, les sacrifices et les efforts que ça demandait d’avancer. Trouver la porte, retrouver la lumière, sortir des catacombes de l’école, il le fallait. J’avais trop mal, ma jambe n’était plus capable de me supporter davantage. Je m’effondrais lentement et pour continuer d’avancer, il ne me restait qu’une seule solution, ramper. Ramper dans la poussière, dans la saleté et dans les décombres. Mais c’était ça ou rester ici à ne rien faire, le choix était vite fait. La porte semblait si loin, j’avançais à la vitesse d’un escargot et tout mon corps me faisait souffrir. J’avais presque hâte de mourir. Presque. La poussière, jamais je n’aurais crus qu’elle pouvait s’accumulant autant. Partout, je ne voyais que ça. J’en avais dans la bouche, dans les yeux et jusque dans les oreilles. Un peu plus et j’allais faire une indigestion. Je baissai ma tête sur mes mains. Mes doigts, l’index de ma main gauche commençait à saigner. Il ne demandait plus qu’il s’infecte avec la chance que j’aie ! Mes coudes égratignés raclaient le sol m’aidant à avancer, mon corps se déhanchait sur le plancher pour que je puisse enfin arriver à avancer. J’étais pitoyable et je le savais. Je n’étais que larmes, sang et souffrance. Cette nuit allait absolument rentrer dans les pires que j’avais vécus jusqu’alors. Les écorchures, témoins silencieux de mon expérience n’allaient pas disparaitre de si tôt. Il me fallait. Du. Courage. Est-ce que j’étais courageuse ? Je n’en avais aucune idée, mais j’avais toujours été de celle qui se battait pour réussir, pour ne pas se laisser abattre et cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Ce n’était pas car j’étais enfermée dans les catacombes de l’école au milieu de la nuit, que j’étais incapable de marcher, que j’avais déboulé les marches, que je m’étais cogné la tête assez fort pour qu’un mince filet de sang vienne me gêner la vue et que je devais même ramper sur le sol pour aller dans une salle dont j’ignorais tout et que j’avais peut-être même halluciné. Étais-je déterminer ? Oh que oui monsieur ! Ce n’étais pas ça qui pouvait m’anéantir. Peut-être allais-je mourir là, et bien tant pis je n’allais tout de même pas attendre que la mort vienne me chercher. J’y arrivais, j’étais enfin rendue dans l’enter de cette fameuse salle. Encore un petit effort et j’y serais. Je poussais sur mes bras et poussais un soupire de soulagement. Enfin, j’y avais mis tant d’effort, je ne voulais pas le regretter, c’était donc avec crainte que je levais les yeux pour tenter d’apercevoir quelque chose malgré l’obscurité. La porte se referma dans un claquement sinistre qui me donna des frissons. J’étais encore enfermée, jamais je n’avais été claustrophobe, mais un étrange malaise me prit aux tripes. Je commençais à manquer d’air. Je pris une grande respiration en fermant les yeux. Je restai ainsi un moment, tentant de retrouver un minimum de calme avant de commencer à inspecter la salle. Une douce lueur envahie la salle, j’ouvris les yeux et ce que j’y découvris m’abasourdie. La salle était replie de miroirs. Des centaines, non des milliers de miroirs étaient entreposés dans cette salle immense. Encore, toujours, il n’y avait que ça. Je devais aller voir, je devais regarder. Une curiosité sournoise me poussa à m’avancer au premier miroir qui était à m’a porté. Du sang, il y en avait partout, sur moi, dans mes cheveux, sur mes mains, sur les planchers. Le couteau était encore dans ma main et je souriais d’un sourire sans joie. Mes yeux me fixaient sans exprimer d’émotion, ils étaient froids, glacial. Je devais partir de cette vision, m’éloigner de mon image morbide. Non je n’étais pas une tueuse, mais qu’est-ce que c’était ? Je baissais les yeux sur mes mains. Ils étaient salles, mais je n’y tenais rien. Je reportais mon attention sur le reflet. Son sourire s’agrandie et sa bouche bougea pour dire quelque chose. Du sang tomba de sa bouche, éclaboussant le miroir. J’ai gagné. Est-ce que c’était moi ? Non… non… nooooon. Je n’étais pas une tueuse, je n’étais si sanguinaire, mais est-ce que je me connaissais réellement ? Qu’est-ce que je pouvais être capable lorsqu’on pouvait me pousser au pire ? Je n’en savais rien. J’essayais d’oublier cette partie. Je me voilais la face, mais cela avait toujours extrêmement bien marché. Je n’étais pas un démon, ni le diable ou autre créature de l’enfer, car je n’étais personne. L’autre moi s’avança et avec son doigt souillé de sang, elle commença à écrire des lettres sur la surface lisse du miroir. M. O. N. S. T. R. E. Elle me sourit et me pointa. C’était moi le monstre, c’était moi cette créature qui sourirait alors qu’elle était aspergée de sang, j’étais la créatrice de ces atrocités. Elle voulait me faire passer le message et je l’avais compris. Top bien compris. J’avais toujours supporté silencieusement les activités de l’organisation, aussi sadique qu’ils pouvaient être. J’aurais tant voulu être avec eux, être dans leur rang, mais j’avais trop de choses, j’avais déjà assez de problèmes comme ça. Il y avait l’Ombre et il y avait… Non l’Ombre était bien le seul et unique problème de ma vie. Si seulement je pouvais le tuer, l’assassiner, le déchiqueter, rien qu’une fois pour que je puisse enfin me débarrasser de lui, j’aurais enfin pu vire normalement. Heureuse peut-être ? Oui je l’espère. Je me dégageais de cette image pour me regarder dans un deuxième miroir. Il y avait mon double, j’apparaissais deux fois dans le miroir. Mon premier reflet semblait calme presque heureuse. Je la regardais avec envie, elle était moi en beaucoup mieux que l’original. Je tournais les yeux vers le deuxième reflet du miroir. Elle me ressemblait trais pour trais, mais j’avais de la difficulté à m’y reconnaitre. Elle était féroce, méchante et froide. Elle dégageait d’elle une telle cruauté que jamais je ne m’y serais approchée, si elle avait été réelle. Son regard pénétrait le mien et j’y lisais une haine immense. -Je te présente Hestia et Lilith, me dit une voix sinistre dans mon dos. Je me retournais et aperçu une forme floue et difforme arriver devant mes yeux. C’est alors que je la reconnu. C’était Paula, l’ancienne championne qui était morte durant le tournoi.-Hestia et Lilith ? lui répondis-je en la questionnant.-Oui, c’est tes deux personnalités. Hestia c’est toi normalement, dit-elle en pointant le premier reflet calme et heureux. Tu as toujours été Hestia, mais lorsque l’ombre disparaitra, Lilith fera surface. Tu ne pourras rien n’y faire. Comment pouvait-elle savoir tout ça ? Et puis, est-ce que c’était elle qui m’avait enfermé ici ? C’était à cause d’elle que j’avais dû subir cette horrible soirée ? Mes points se serra, mais je ne fis rien, je ne voulais pas l’énerver et rester enfermer dans cette salle pour toujours. Si c’était pour faire subir des telles monstruosités aux gens, elle avait bien fait de mourir au final. Jamais je me suis rappelée comment j’avais réussi à sortir de la salle car lorsque j’ai regardé le troisième miroir, je me suis évanouie et ça été le vide jusqu’à ce que je me réveille à l’infirmerie.
pour finir. comment as-tu fait pour atterrir ici ? ▽ Par Bazzart pourquoi t'es-tu inscrit(e) sur le forum & qu'en pense-tu ? ▽ Je me suis inscrit ici pour tenter d'améliorer mon style d'écriture et pour m'amuser. Le fofo semble vraiment super decris nous ton rapport, & ce que tu pense, de l'écriture ▽ J'écris depuis un bon moment, j'ai laissé tomber les écrits pour me lancer dans le RPG, mais bon l'un ne va pas sans l'autre. ton auteur favori ▽ J.K. Rowling, Philip Pullman, Timothée de Fombelle et Stieg Larsson le dernier livre que tu as lu ▽ L'étrange cas du Dr. Jekyll et de Mr. Hyde par Robert Louis Stevenson
Dernière édition par Mysti-Lee le 13.06.12 18:45, édité 1 fois