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On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.

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Crystal-Ali'J

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MessageSujet: On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées. On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.  Icon_minitime11.06.12 20:21




BROUILLONS.
cette partie ci est réservée à mes brouillons.

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Crystal-Ali'J

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MessageSujet: Re: On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées. On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.  Icon_minitime16.08.12 11:50

Le monde tournait au ralenti devant ses yeux mis clos. Ce soir-là, elle s’endormait, la sérénité accrochant son regard.
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MessageSujet: Re: On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées. On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.  Icon_minitime16.08.12 11:50

Obsédé. Il était totalement obsédé par sa cause. Vivre. Survivre. Envers et contre tout. Des perles de sueurs froides coulaient le long de ses tempes. Cela arriverait. Il le savait. Il lui fallait se protéger. Oui, c’était cela : se protéger. Mais lui seulement ? Pourrait-il sauver un grand nombre ? Il ne pouvait plus dormir, ses nuits follement agitées par des tergiversations agressives qui venaient cisaillaient ses pensées. Devenait-il fou ? Pourquoi ne le croyait-on pas ? Non. C’était ce monde qui était fou. Il le savait. Je le sais. Je le sais. Voilà ce qu’il répétait lors de ses longues insomnies, lors de ces crises qui emprisonnaient ses songes.
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MessageSujet: Re: On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées. On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.  Icon_minitime16.08.12 11:57

Le lourd velours se soulevait alors lentement. Désormais, on pouvait entrevoir les larges rayons lumineux des projecteurs qui créaient une chaleur superflue. La rumeur qui s’élevait dans la salle venait à ses oreilles, croissant l’euphorie et l’appréhension qui faisaient danser violemment le sang dans ses veines et battre son poux trop ardemment. Elle n’aurait su dire si le sentiment qu’elle éprouvait se rapprochait plus surement d’une idée positive ou au contraire d’une pensée négative – touchant à cette peur qui la tenaillait depuis déjà de nombreuses heures consacrées à une attente qui avait semblé interminable. Le silence se faisait, les centaines de pupilles des spectateurs l’embrassèrent d’un regard furtif ou appuyé. Elle se sentait alors comme dévorée par tant d’attention. La pression semblait avaler de sa bouche dégoulinante d’angoisse ses mèches blondes tombant en une cascade peu certaine sur ses épaules. Sa robe bleuâtre se fondait contre son corps, elle devinait le tissu épouser ses formes. Elle était là, à la merci de tout regard, à la merci de tout jugement. Restée debout, sans esquisser le moindre mouvement, elle détourna enfin son regard de la salle qui se poursuivait dans la pénombre à l’infini parsemée de silhouettes attentives. Enfin, elle y était. Ses paupières se fermèrent un bref instant. La musique de démarrage retentissait. Elle n’était désormais plus elle. Elle n’était que cette naïve Juliette, être de papier qui s’animait à l’aide de son corps sur cette scène cirée. Elle fit quelques pas et lança alors à la volée sa première réplique qui s’échappait d’entre ses lèvres furtivement. Le sentiment incroyable d’être vivante crépitait dans sa tête. Des germes de joie poussaient lentement entrelaçant son cœur. Ses joues s’embrasaient, mais cette fois ci la chaleur des lumières braquées sur elle n’y était pour rien.
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MessageSujet: Re: On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées. On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.  Icon_minitime16.08.12 11:57

« Chacun de nous a un jour, plus ou moins triste, plus ou moins lointain, où il doit enfin accepter d'être un homme. » Oui accepter d'être humain. Accepter de souffrir. Accepter d'être triste. Accepter d'être heureux. Accepter d'avoir des sentiments. S'accepter. Accepter les autres. Impossible ? Non, rien n'est jamais impossible tant qu'on ne le voit pas ainsi.
Elle concentra son regard sur les lumières de la ville qui s'épanouissaient au travers de sa fenêtre. Autour d'elle, le silence. Un silence lourd, pesant, qui lui permettait à peine de réfléchir. Et qu'elle ne voulait pour autant pas briser, pas même par sa respiration qu'elle contrôlait à présent pleinement. Du rouge, du jaune, du bleu se mélangeaient à la pluie qui tombait finement sur les trottoirs de Paris. Le dessus des parapluies multicolores qui se promenaient comme ils voleraient formaient un par-terre d'artiste. Elle ne savait plus que penser. Elle ne savait pas si elle était triste, indécise ou confuse. Peut-être tous à la fois. Elle essayait de se plonger dans son esprit mais semblait ne pas y parvenir. Une simple scène passait en boucle dans sa tête. Sur ses épaules tombaient alors des cascades d'eau gelée. Ses cheveux tombaient, raides, trempés,
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MessageSujet: Re: On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées. On a perdu la guerre, pas celle des canons, mais celle des idées.  Icon_minitime16.08.12 11:59

Croire. Oublier. Ou simplement se laisser porter. Elle n'en pouvait plus. L'effroi l'emportait, la bouffait, l'emprisonnait dans ses bras dégoulinant de ce sentiment : l'angoisse, l'horreur. Elle tombait alors lentement dans cette sorte de transe. Le temps s'effaçait autour d'elle, elle avait peine à distinguer les éléments qui l'entouraient. Elle arrivait à peine à respirer. Et alors, comme la prenant à la gorge, des images se bousculèrent en son esprit. Non ! C'était impossible, elle ne pouvait plus le supporter, c'était au dessus de ses forces. Ce corps. Étendu sur un sol noirci, comme n'attendant plus que le serment final. Ce serment qui viendrait le balayer violemment d'un coup de pied. Ce corps qui la regardait malgré lui, les yeux écarquillés comme sortant de leur orbites, les pupilles étrangement dilatées, injectées d'un sang qui à présent ne coulaient plus dans ses veines. Et la plaie à vif, tout le long de son bras gauche. Non. Elle secoua sa tête comme pour chasser ces images de ses pensées. Mais toutes tentatives étaient vaine. Il était toujours là, rougissant son crane de son sang écoulé. Des gouttelettes de vie roulaient lentement le long de sa nuque, et la lumière se fondait dans les morceaux de chairs arrachés à ses jambes nues. La jeune fille sentit encore cette nausée l'attraper au vol et des martèlements dans sa tête comme une masse qui venait s'y effondrer avec un délice malsain. Elle aurait voulu hurler, mais son cri restait coincé en travers de sa gorge, la striant avec sadisme. Ses doigts vinrent s'enfoncer dans son crâne, elle voulait chasser cette image, elle ne pouvait plus supporter cette présence morbide qui l'anéantissait. Elle s'effondrait, lentement, à petit feu. D'un pierre deux coups. Oui, l'assassin avait fait d'une pierre de coups, réussissant son meurtre à la chaîne à merveille. Mais non. Elle ne se laisserait pas détruire. Elle savait que c'était ce que le meurtrier désirait au plus profond de lui. La vermine. Elle ne rêvait alors que d'une chose : avoir le sombre plaisir de pouvoir à son tour lui transpercer la chair, jusqu'au cœur. La rage englobait alors totalement ses émotions. Un râle s'échappa d'entre ses lèvres mordues jusqu'au sang par la cause d'une nervosité grandissante. Elle tenta de se lever avec peine. Ses jambes n'arrivaient plus à soutenir son poids, elles semblèrent se briser en deux lorsqu'elle souleva son corps et la jeune fille retomba au sol. Elle écrasa sa paume contre le parquet comme pour déverser sa haine, même si elle savait que ce n'était pas suffisant. Cette dernière était devenue beaucoup trop imposante, dominatrice de ses propres pensées. Mais alors, que faire, quand elle ne savait même pas qui était le misérable à l'origine de ce massacre ? Quand elle ne savait pas qui, un soir, s'était introduit dans l'appartement de son frère pour le tuer et le réduire en charogne en quelques minutes... Qui était à l'origine de l'effroi de sa vie présente ? De ces cauchemars à répétition ? De ces visions d'horreur qui ne la quittaient plus... Elle se levait, tournait en rond et s'écroulait à nouveau sur son édredon souillé par la colère, mais aussi par la peur. En vérité elle était terrifiée. Terrifiée de devoir se faire à l'idée qu'elle ne le reverrait plus. Terrifiée en pensant que plus jamais elle n'entendrait sa voix et ses mots doux. La peur la prenait à la gorge... La peur de la réalité. Que de sentiments affreux, laminant, venaient se nicher dans son cerveau chétif. Qui serait préparé à ça ? Personne. Et c'est de là que découle cette horreur qui englobe votre espace. Elle n'aurait pu croire à l'époque qu'une telle situation pouvait lui arriver, ni même que des sentiments si fort et si détruisant pouvaient exister.
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